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Walter PISTON
Concerto pour alto et orchestre (1957)
Jascha VEISSI
Orchestre de Radio-Beromunster
Erich SCHMID
23 juin 1962, Studio de la radio, Zurich

Composé en 1957 pour l'altiste Joseph de Pasquale, le concerto pour alto et orchestre fut donné en première audition le 7 mars 1958 avec l'Orchestre Symphonique de Boston et le dédicataire en soliste.

Le critique musical Andrew Farach-Colton écrivit dans la revue „Gramophone“: «Le Concerto de Piston s'ouvre sur une note pensive, se développe rapidement jusqu'à un climax douloureux (débutant vers 4'00"), le premier mouvement s'achevant presque abruptement sur une note de résignation. L'Adagio con fantasia central est le noyau émotionnel de l'oeuvre, qui commence dans une solitude absolue (avec des harmonies mélancoliques) mais trouve, dans les dernières pages, un lyrisme plus doux qui prépare parfaitement l'auditeur aux syncopes enjouées du final exubérant».

Anthony Tommasini du New York Times fit une observation semblable:

«Le concerto commence par une introduction lente dans laquelle l'alto méditatif se promène dans l'orchestre en quête d'harmonies modales à voix claire. L'intensité augmente sans jamais devenir excessive. Lorsque le tempo s'accélère, ces motifs ruminants deviennent les éléments constitutifs d'une interaction complexe avec l'orchestre. Cependant, le geste expressif est toujours primordial, même lorsque l'ensemble de l'orchestre fait retentir une déclaration cuivrée de ce thème initial de recherche.

Le second mouvement, plein d'âme, a une qualité néo-romantique, mais la mélodie de l'alto, enveloppée par les cordes en sourdine, ne cesse de s'interrompre dans des digressions agitées et astringentes sur le plan harmonique.

Le finale commence par des fanfares de trompettes et de cors, puis s'élance comme un rondo plein d'entrain. Pourtant, même ici, une certaine retenue dans la musique ne permet pas à l'ambiance de devenir trop festive. Piston vous tient sur vos gardes avec des changements de métrique et des épisodes de contrepoint insistant.»

Erich SCHMID dirige ici l'Orchestre de la Radio de Beromunster, une superbe archive de la Radio Télévision Suisse SRG SSR datant du 23 juin 1962. Le soliste est Jascha VEISSI [*].

     1. Con moto moderato e flessible    07:24 (-> 07:24)
     2. Adagio con fantasia              07:20 (-> 14:44)
     3. Allegro vivo                     06:23 (-> 21:07)

Je ne peux toutefois vous proposer l'enregistrement de cette oeuvre qu'en écoute par l'intermédiaire d'un iframe embarqué du splendide site neo.mx3.ch - plus parti­cu­liè­rement de cette page - les oeuvres de Walter PISTON ne tombant dans le domaine publique qu'en 2047.


Provenance: Radiodiffusion, cette page du site neo.mx3.ch, une écoute rendue possible grâce à la générosité de la SRG / SSR, autorisant de l'embarquer en iframe.

(*) Traduit d'un extrait du texte publié le 29 janvier 1950 dans le quotidien «The Arizona Republic» (voir plus bas pour l'entier du texte d'origine): «Jascha Veissi, né en Ukraine, est arrivé aux États-Unis peu après avoir obtenu son diplôme au Conservatoire Impérial d'Odessa, jouant d'un alto Casparo del Sallo du XVIe siècle, un instrument d'une taille exceptionnelle.

Son premier engagement dans ce pays fut avec l'Orchestre de Cleveland en tant qu'assistant maître de concert. Il étudia ensuite avec Georges Enesco à Paris, puis devint altiste solo de l'Orchestre Symphonique de San Francisco. Parallèlement, il fut maître de concert du Standard Symphony Orchestra et de la San Francisco Opera Association.

Son alto joua un rôle important dans les bandes musicales de nombreux films avant qu'il ne rejoigne le Kolisch Quartet en 1939 pour une tournée nationale. Deux ans plus tard, il se blessa au doigt en travaillant à son hobby et l'on craignit qu'il ne doive subir une amputation.

Il put cependant se rétablir et se retira pendant deux ans pour retrouver la dextérité perdue. En 1944, il fit ses “seconds débuts” avec le Coolidge Quartet, avec lequel il restera jusqu'à sa dissolution.

Il joua avec l'Orchestre symphonique de Boston en 1947 et, à l'automne de la même année, il entama une vaste tournée nationale de concerts conjoints avec Ferruccio Tagliavini.»