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extrait du recto de la pochette du disque Metro Goldwyn Mayer MGM E 3022, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
extrait du recto de la pochette du disque Metro Goldwyn Mayer MGM E 3022, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie

Nikolai RIMSKI-KORSAKOW
Capriccio espagnol, op. 34
Philharmonia Orchestra
Wilhelm SCHÜCHTER
6 décembre 1951, Kingsway Hall London

Nikolai Rimski-Korsakow composa son Capriccio espagnol en 1887, une oeuvre inspirée de mélodies traditionnelles espagnoles. Entre 1862 et 1865 le compositeur voyagea beaucoup en tant qu'officier de la marine russe (à bord du clipper Diamant), et séjourna notamment à Cadix.

Dans sa «Chronique de ma vie musicale» Rimski-Korsakow écrivit:

"[...] Pour l’été 1887 nous louâmes une datcha dans le district de Loujsk, dans la propriété de Nikolski au bord du lac Nelaï. Je travaillai alors assidûment à l’orchestration du Prince Igor , et j’eus le temps d’avancer beaucoup. Au cours de l’été ce travail fut interrompu pour quelque temps : j’écrivis le Capriccio espagnol, à partir d’esquisses de la fantaisie pour violon sur des thèmes espagnols, que j’avais projetée. Selon ce que j’en attendais, le Capriccio devait briller par la virtuosité de son coloris orchestral, et je crois ne pas m’être trompé.
[...]
Les Concerts symphoniques russes, au nombre de cinq, eurent lieu cette saison-là au Théâtre Maly. G. O. Dutsch étant tombé malade, c'est moi qui les dirigeai tous.
[...]
Lors d'un des concerts suivants fut joué mon Capriccio espagnol. À la première répétition, aussitôt après l'exécution du Ier mouvement (2/4, la majeur), tout l'orchestre se mit à m'applaudir. Les applaudissements accompagnèrent les autres mouvements, partout où les points d'orgue le permettaient. L'orchestre accéda, à la satisfaction générale, à ma proposition de lui dédier cette pièce. Au concert, il fut joué avec une perfection et un entrain comme Nikisch lui-même ne put l'obtenir par la suite. Malgré sa longueur, la pièce fut demandée en bis avec insistance.

L'opinion du public et de la critique selon laquelle le Capriccio est «une pièce remarquablement orchestrée» est inexacte. Le Capriccio est une brillante oeuvre d'orchestre. L'alternance des timbres, le choix judicieux des dessins mélodiques et des arabesques ornementales adaptés à chaque type d'instrument, les brèves cadences virtuoses d'instruments solistes, le rythme des percussions, etc., constituent l'essence même de l'oeuvre, et non sa parure, c'est-à-dire son orchestration. Les thèmes espagnols, majoritairement d'allure dansante, m'ont fournit un riche matériau pour l'application de divers effets orchestraux. Dans l'ensemble le Capriccio est certes une pièce purement extérieure, mais brillante et animée. J'ai un peu moins bien réussi le IIIemouvement (Alborada, si bémol majeur), dans lequel les cuivres ont tendance à étouffer les dessins mélodiques des bois, ce qui est cependant tout à fait réparable si le chef d'orchestre y prête attention et modère l'indication d'intensité des cuivres en remplaçant le fortissimo par un simple forte.
[...]" cité de l'ouvrage «Chronique de ma vie musicale» de Nikolai Rimski-Korsakow, traduit du russe, présenté et annoté par André LISCHKE, Fayard 2008, ISBN 978-2-213-63546-0.

Les cinq parties sont:

1. Alborada (aubade en espagnol), une danse festive enjouée qui célèbre le lever du soleil

2. Variazioni, une partie commençant par une mélodie dans la section des cors. Des variations sur cette mélodie sont ensuite répétées par d'autres instruments et sections de l'orchestre.

3. À nouveau une Alborada, qui présente la même danse qu'au premier mouvement. Les deux mouvements sont en fait quasi-identiques, excepté le fait que celui-ci comporte une instrumentation et une tonalité différentes.

4. Scena e canto gitano (Scène et danse gitane), qui s'ouvre sur cinq cadences: d'abord par les cors et les trompettes, qui sont suivis par le violon soliste, la flûte, la clarinette et, finalement, la harpe. Ces parties pour solistes sont jouées sur un fond de diverses percussions. Les cadences sont ensuite suivies par une danse à trois temps qui mène, attacca, au finale.

5. Fandango asturiano, une danse énergique des Asturies, région du nord de l'Espagne. La pièce se termine sur une citation, plus énergique et enivrante que jamais, du thème de l'Alborada.

Extrait du recto de la pochette du disque Parlophone PMC 1003
Extrait du recto de la pochette du disque Parlophone PMC 1003
L'interprétation proposée sur cette page fait partie des enregistrements que Wilhelm SCHÜCHTER fit avec l'Orchestre Philharmonia au début des années 1950: selon la discographie de Michael GRAY, les séances de prise de son eurent lieu les 6 et 7 décembre 1951 dans le Kingsway Hall de Londres. L'enregistrement paraît peu après sur le disque 10" EMI USA MGM E 137, une parution mentionnée en page 106 du 2e supplément du WERM, puis est réédité sur ce disque Metro Goldwin Mayer:

Recto de la pochette du disque Metro Goldwyn Mayer MGM E 3022
Recto de la pochette du disque Metro Goldwyn Mayer MGM E 3022
Sur le recto du disque se trouvent le Capriccio espagnol, op. 34, de Rimski-Korsakow et la Marche slave, Op. 31, de Tschaikowsky, sur l'autre face les Esquisses caucasiennes, opus 10, de Mikhail Ippolitow-Iwanow.
Les diverses parties du Capriccio sont jouées quasiment - par exemple entre les 1er et 2e mouvements - à complètement enchaînées: j'ai donc préféré laisser le tout dans un seul fichier, en donnant ci-dessous les minutages cumulés sur la fin de chaque partie.

Voici donc...

Nikolai Rimski-Korsakow, Capriccio espagnol, op. 34, Philharmonia Orchestra, Wilhelm Schüchter, 6 décembre 1951, Kingsway Hall London

      1. Alborada (Vivo e strepitoso)                       (-> 01:14:500)
      2. Variazioni (Andante con moto)                      (-> 05:33:500)
      3. Alborada (Vivo e strepitoso)                       (-> 06:42:150)
      4. Scena e canto gitano (Allegretto)                  (-> 11:51)
      5. Fandango asturiano - Coda (Vivace assai - Presto)  15:10

Provenance: Metro Goldwyn Mayer MGM E 3022

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1. Alborada (Vivo e strepitoso) (-> 01:14:500) - 2. Variazioni (Andante con moto) (-> 05:33:500) - 3. Alborada (Vivo e strepitoso) (-> 06:42:150) - 4. Scena e canto gitano (Allegretto) (-> 11:51) - 5. Fandango asturiano - Coda (Vivace assai - Presto)
(-> 15:10)