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Page de titre et distribution dans l'édition Duverger, Paris, 1836, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie et quelques infos
Peinture d'Eugène Delacroix La Grèce sur les ruines de Missolonghi, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie et quelques infos

Gioachino ROSSINI
Ouverture de l'opéra „Le Siège de Corinthe"
Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne
Wilhelm SCHÜCHTER
17 octobre 1970

«Le Siège de Corinthe» (dans sa traduction en italien „L'assedio di Corinto“) est le premier opéra que Gioachino Rossini composa en français - deux ans après s'être établi à Paris -, sur un livret de Luigi Balocchi et d'Alexandre Soumet (d'après Cesare Della Valle): sa première fut donnée à l'Académie royale de musique de Paris le 9 octobre 1826.

Cet opéra en trois actes résulte d'un remaniement partiel de la musique de l'opéra „Maometto II“, que Rossini avait créé pour Naples en 1820 sur un livret de Cesare della Valle. Il commémore le troisième siège et la destruction finale de la ville de „Missolonghi“ par les troupes turques en 1826, pendant la guerre d'indépendance grecque (1821–1829). Le même incident - qui était d'une très grande cruauté et a fortement horrifié toute l'Europe - a aussi inspiré la peinture „La Grèce sur les ruines de Missolonghi“ d'Eugène Delacroix (reproduite à droite). La mention de „Corinthe“ dans le titre de l'opéra est un exemple d'allégorie, même si le sultan „Mehmet II“ a bien assiégé cette ville dans les années 1450. Voir par exemple cette page de Wikipedia pour un aperçu de l'intrigue de l'opéra et cette page du site de Naxos pour le livret.

Pour encore plus de détails sur l'oeuvre et sa mise en scène de l'époque à Paris, voir la thèse The Mise en Scène of Rossini's Le Siège de Corinthe and the conventions of staging at the Paris Opéra in the 1820s de Tina Huettenrauch (2008).

Si l'opéra n'est aujourd'hui plus souvent joué, son ouverture n'a par contre jamais quitté le répertoire des orchestres. Fait inhabituel chez lui, Rossini emprunta le lent thème de la marche au «dramma sacro per musica» „Atalia“ de Simon Mayr. Elle est introduite par un bref Allegro vivace suivi d'une Marche lugubre grecque, menant à un Allegro assai, avec deux thèmes contrastés, le second plus dramatique.

Kölner-Rundfunk-Sinfonie-Orchester im grossen Sendesaal Köln - Wilhelm Schüchter

     Grande salle de concert de la Maison de la Radio de Cologne - Wilhelm Schüchter
(cette salle porte aujourd'hui le nom de «Klaus von Bismarck», qui fut l'intendant de la radio de Cologne de 1961 à 1976)

Cette ouverture fut enregistrée par l'Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne - le «Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester» - sous la direction de Wilhelm SCHÜCHTER. L'enregistrement date du 17 octobre 1970.

Voici donc...

Gioachino Rossini, Ouverture de l'opéra „Le Siège de Corinthe", Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne, Wilhelm Schüchter, 17 octobre 1970

   Allegro vivace – Marche lugubre grecque – Allegro assai 09:10

Provenance: Radiodiffusion, archives de la WDR resp. ARD

que vous pouvez obtenir en...

pour un téléchargement libre

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   Allegro vivace – Marche lugubre grecque – Allegro assai





Page de titre et distribution dans l'édition Duverger, Paris, 1836

Peinture d'Eugène Delacroix „La Grèce sur les ruines de Missolonghi“
Voir cette page du site du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux pour plus de détails sur cette peinture
(cliquer sur la photo pour une vue agrandie, cliquer EN DEHORS de la vue agrandie pour la fermer)