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Arnold SCHOENBERG
Symphonie de Chambre No 2 op. 38
Orchestre de Radio Beromunster
Hermann SCHERCHEN
15 avril 1946

"[...] Entreprise à Vienne en 1906, la Seconde Symphonie de chambre d’Arnold Schoen­berg est achevée aux États-Unis en 1939, à l’heure où Béla Bartók, qui bientôt suivra lui aussi le chemin de l’exil, compose d’un trait son Divertimento pour cordes. Véritable journal du premier siècle pour l’une des oeuvres les plus méconnues du maître de la Seconde École de Vienne, image colorée d’un instant de répit avant l’embrasement mondial [...].

Moins fréquemment donnée que sa soeur aînée, la Seconde Symphonie de chambre d’Arnold Schoenberg a été conduite en deux étapes. Commencée en août 1906 et abandonnée deux ans plus tard, l’oeuvre n’est reprise qu’en 1939, lorsque le chef d’orchestre américain Fritz Stiedry demande au compositeur de lui confier la création d’une partition. Schoenberg complète alors son manuscrit inachevé, travaillant jusqu’en octobre 1940 à la révision du premier mouvement (qu’il avait intégralement composé) et à l’achèvement du second.

Moins unifiée que la Première Symphonie de chambre, l’oeuvre révèle les détours de sa genèse, avec un premier mouvement nettement postromantique et un second d’une esthétique plus avancée. Entreprise un mois après l’achèvement de la Première Symphonie de chambre opus 9 (qui avait marqué un pas décisif dans la dissolution de la tonalité), la Seconde Symphonie de chambre adopte une écriture strictement tonale, malgré une harmonie chargée et parfois extrême. Délaissée au moment où le musicien s’engageait sur le chemin de l’atonalité, elle est achevée au moment où Schoenberg montre un regain d’intérêt pour le système tonal, avec lequel il renoue dans Kol Nidre (1938).

Composé pour un effectif réduit, qui exclut notamment les trombones, la harpe et la percussion, l’oeuvre déroule deux mouvements contrastés. De forme tripartite, avec une section centrale un peu plus mouvementée, l’adagio initial (en mi b majeur) offre un caractère élégiaque, dans une couleur à la fois chaude et mélancolique d’une belle homogénéité.

En sol majeur, le second mouvement, d’une vivacité contagieuse, s’ouvre sur un rythme ternaire rebondissant qui donne d’emblée le ton. D’une orchestration scintillante qui fait la part belle à une écriture soliste, cette manière de scherzo s’achève sur une coda lente qui reprend le thème initial du premier mouvement et amène une conclusion sombre, d’un effet tragique saisissant, dans la tonalité retrouvée de mi b majeur.
[...]" cité des notes de Alain Galliari publiée en 1998 dans ce programme de concert de la Philharmonie de Paris

L'enregistrement proposé ici fut diffusé le 15 avril 1946 sur l'émetteur de Beromunster, Hermann SCHERCHEN dirigeant l'Orchestre de Radio Beromunster:

Arnold Schoenberg, Symphonie de Chambre No 2 op. 38, Orchestre de Radio Beromunster, Hermann Scherchen, 15 avril 1946

   1. Adagio, poco più mosso, tempo primo    09:26 (-> 09:26)
   2. Con fuoco, molto adagio                13:02 (-> 22:28)

Provenance: Radiodiffusion

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1. Adagio, poco più mosso, tempo primo


2. Con fuoco, molto adagio