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Franz SCHUBERT
Symphonie No 5 en si bémol majeur, D 485
Orchestre de Radio Beromunster
Hermann SCHERCHEN
1945

"Sans tambour ni trompette", c'est ainsi que pourrait être surnommée cette symphonie. Elle est en effet assez particulière, car elle ne nécessite qu'un orchestre peu important, comprenant une seule flûte, deux hautbois, deux bassons, deux cors et les cordes. Il n'y a donc ni trompette ni percussions et l'orchestre est proche des effectifs pré-romantiques des premières symphonies de Mozart. C'est l'une des deux symphonies - avec la 6e - pour lesquelles on sait avec certitude qu’une audition a eu lieu du vivant de Schubert: elles ont été interprétées «en privé» dans la «Schottenhof» de Vienne, sous la direction du violoniste Otto Hatwig. Franz Schubert y jouait l’alto et son frère Ferdinand le violon. L’une et l’autre sont documentées par Leopold von Sonnleithner dans les «Rezensionen» du 23 mars 1862. D’après cette source, l’orchestre se composait de 7 premiers violons, 6 seconds violons, 3 altos, 3 violoncelles, 2 contrebasses et des vents. La 5e symphonie ne fut donnée en première audition publique que longtemps après le décès du compositeur, le 17 octobre 1841 à Vienne, «Theater in der Josefstadt», sous la direction de Michael Leitermayer.

"[...] Contrairement aux quatre symphonies précédentes, la cinquième ne commence pas par une introduction lente. On retrouve à la place un lever de rideau de quatre mesures sur un premier mouvement de sonate plein de grâce et d’agilité grâce au thème sur un rythme pointé qui commence pianissimo où, bien entendu, les surprises harmoniques typiques de Schubert ne manquent pas.

Le mouvement lent en mi bémol majeur (Andante con moto) est empreint d’un lyrisme ardent et, par le biais d’incessantes variations du thème principal, il parvient au monde sonore éloigné de do dièse majeur du thème secondaire qui, illusoirement et magiquement, trouble également la coda.

Le menuet en sol mineur, avec un trio en sol majeur, rappelle le mouvement correspondant de la quarantième Symphonie en sol mineur K. 550 de Mozart bien que la sonorité schubertienne, ainsi que le défi lancé au tendre trio avec l’introduction du matériau rythmique et thématique (un arpège) de l’ouverture du thème plus robuste du menuet soient tout à fait personnelles.

Le finale (Allegro vivace) débute avec les cordes à la manière du perpetuum mobile. Une transition dramatique s’élève ensuite et, après un silence, cède la place au second thème gracieux qui est introduit par les cordes. La section du développement, particulièrement agile au niveau de la modulation, est largement dominée par des métamorphoses du premier thème et est suivie d’une réexposition «conventionnelle». Il est cependant surprenant que le thème de la transition (que l’on pourrait considérer comme l’apothéose des motifs en accords parfaits qui sont si caractéristiques de cette symphonie) ne soit maintenant plus flanqué de cascades de cordes mais apparaisse plutôt presque comme une strette condensée – une variante qui nous prépare de manière encore plus évidente à la conclusion de cette «Grande symphonie en si bémol majeur».
[...]" cité des notes de Horst A. SCHOLZ publiées en 2012 dans le livret du SACD BIS-1786.

Le concert dont provient l'enregistrement proposé ici fut diffusé le 16 décembre 1945 sur l'émetteur de Beromunster, Hermann SCHERCHEN dirigeant l'Orchestre de Radio Beromunster:

Franz Schubert, Symphonie No 5 en si bémol majeur, D 485, Orchestre de Radio Beromunster, Hermann Scherchen, 1945

   1. Allegro                          04:10 (-> 04:10)
   2. Andante con moto                 08:00 (-> 12:10)
   3. Menuetto. Allegro molto - Trio   04:20 (-> 16:30)
   4. Allegro vivace                   04:38 (-> 21:08)

Provenance: Radiodiffusion

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps


1. Allegro


2. Andante con moto


3. Menuetto. Allegro molto - Trio


4. Allegro vivace