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Recto de la pochette du disque Parophone PMA 1006, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Recto de la pochette du disque Decca (US) DL 9761, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Richard STRAUSS, une peinture de Max Rimboeck, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie

Richard STRAUSS
Sonatine no 2 pour seize instruments à vent, TrV 291
«Fröhliche Werkstatt» (Joyeux atelier)
«London Baroque Ensemble»
Karl HAAS
29-30 janvier 1953

Richard Strauss écrivit la première de ses deux grandes Sonatines pour 16 instruments à vent en 1943 - il la sous-titra «Aus der Werkstatt des Invaliden», "[...] comme pour souligner son statut thérapeutique spécial. Le compositeur ironiquement réaliste avait senti qu’après Capriccio, la vieillesse et l’infirmité avaient catégoriquement marqué son travail. Mais il était aussi assez conscient de lui-même pour savoir qu’il était un travailleur obsessionnel et que d’échapper aux tensions de la vie quotidienne (au sein de la famille comme en société) en esquissant et planifiant continuellement de nouvelles compositions, quelque superficielles qu’elles fussent, était nécessaire à sa propre survie.

Surtout, la dernière chose dans son esprit vers son 80e anniversaire en 1944 était de relier sa musique aux horreurs de sa patrie en temps de guerre. La seule exception est «Métamorphoses», une réponse explicite à la destruction que Strauss observa autour de lui – à Vienne, Munich, Dresde.
[...]" (*)

Richard Strauss commença de composer sa Seconde Sonatine pour instruments à vents fin 1943-début 1944. "[...] En fait, ce titre diminutif est une autre ironie de Strauss: la «Sonatine no 2» a d’abord été mentionnée comme une «symphonie», une étiquette que les dimensions substantielles et le plan général de l’oeuvre justifient entièrement, même si l’esprit de la musique est plus enjoué à la manière d’une sonatine que solennellement symphonique.[...]" (*)

Lors de sa première édition, en 1952, son éditeur lui attribua d'ailleurs le titre de «Symphonie für Bläser», avant de respecter plus tard celui que le compositeur lui avait donné.

Richard STRAUSS, une peinture de Max Rimboeck
Richard STRAUSS, une peinture de Max Rimboeck

Richard Strauss en termina deux mouvements en mars 1944, puis mit l'oeuvre de côté afin d'écrire ses «Métamorphoses». Il reprit la composition de la sonatine immédiatement après la fin de la Guerre, en été 1945. Il la sous-titra «Fröhliche Werkstatt», afin de prononcer le contraste avec sa première Sonatine.

"[...] Utilisant le même effectif que la partition de la Sonatine no 1, [...] sa seconde Sonatine [...] est marquée «à l’esprit de l’immortel Mozart à la fin d’une vie remplie de reconnaissance». Les analystes ont découvert diverses allusions mozartiennes mais ces dernières ont plus à voir avec les propres versions affectueusement parodiques de Strauss du classicisme du 18e siècle dans Le Chevalier à la rose, Ariane à Naxos et Capriccio qu’à des citations directes.

L’oeuvre est autant un hommage à l’homogénéité sonore de l’ensemble à vent que l’expression du soulagement de Strauss d’avoir recouvré une santé raisonnable et de bonheur d’être de retour au sanctuaire de son travail. Le biographe de Strauss Michael Kennedy suggéra un jour que l’esprit et la gaieté prédominants de la seconde Sonatine représentent «le poids dont il a été délivré dans sa vie avec la fin du troisième Reich». Néanmoins, il se trouve aussi une veine antihéroïque, élégiaque, dans les mouvements extérieurs qui suggère des liens discrets entre cette partition et les Métamorphoses au tissu non moins somptueux. La Sonatine no 2 est dédiée à l’un des bienfaiteurs suisses de Strauss, Werner Reinhart, et fut créée en mars 1946, peu après le Concerto pour hautbois, à Winterthur, la ville natale de Reinhart, sous la direction de Hermann Scherchen.
[...]" (*)

Une courte description de Hans-Jürgen Fink (**):

"[...] Der Eingangssatz – Allegro con brio – beginnt mit einer Eingangsfanfare, die gleich an „Till Eulenspiegels lustige Streiche“ erinnert. Die Instrumente treten rasch und immer wieder in eine quirlige Unterhaltung, das Horn steuert ein hymnisches Thema bei, die Oboe interveniert frech, die Klarinette beruhigt, was Flöten, Klarinetten und Hörner besiegeln. Auch hier strahlt das melancholisch-heitere Seelenlicht aus dem „Rosenkavalier“ – bis die Fanfare den munteren Trubel erneuert.

Der zweite Satz – Andantino, sehr gemächlich – lässt das Gelärme der Welt hinter sich und versetzt den Zuhörer in einen wunderbar blühenden Musikgarten aus Mozarts Zeit, in einen Spaziergang von höfischer Noblesse; die Flöten tollen wie Kinder umher.

Das Menuett-Thema springt keck und „etwas lebhaft“ im Scherzando-Tonfall, und wird vom Fagott umflirrt, im Trio verschlingen sich mehrere Stimmen kanonisch ineinander. Das Menuett kehrt wieder und schließt im vollen Bläserornat.

Im vierten Satz treten widersprüchliche Stimmungen gegeneinander an. Er beginnt im Andante-Tempo mit einer wehmütig suchenden Einleitung, die sich aus den tiefen Hörnern zu den Flöten hinauf langsam lichtet, bis Flöte und Oboe elegant in gelöst schwebende Allegro-Heiterkeit überleiten. Mehrfach kehrt der suchende Anfang wieder, immer stärker löst sich seine gedämpfte Stimmung auf, ein jubelnd umtanzter Hörner-Chor bricht sich Bahn. Der mozartsch fröhliche Grundton gewinnt immer rascher Oberhand und mündet in eine mitreißende Apotheose der Freude.
[...]" (**)

[*] cité d'un texte d'Arnold Whittall publié en 2017 dans le livret du CD BIS-2163

[**] cité d'un texte de Hans-Jürgen Fink publié en 2014 dans le livret d'un CD Berlin Classics

Dans la discographie de Michael GRAY, cet enregistrement avec Karl HAAS dirigeant le «London Baroque Ensemble» est daté des 29 et 30 janvier 1953: il s'agit du tout premier enregistrement de cette oeuvre effectué pour le disque. Il paraît sur Parlophone PMA 1006, puis fut réédité - entre autres - sur Decca (US) DL-9761, avec une pochette dont la couverture est signée (à gauche) «piera blanca», un pseudonyme utilisé par le célèbre et prolifique graphiste américain Alex STEINWEISS (c'est lui qui introduisit l'«artwork» sur les pochettes des disques vinyles, qui jusqu'alors n'étaient qu'à peine décorées):


Voici donc...

Richard Strauss, Sonatine no 2 pour seize instruments à vent en mi bémol majeur, «Fröhliche Werkstatt» (Joyeux atelier), TrV 291, «London Baroque Ensemble», Karl Haas, 29-30 janvier 1953

   1. Allegro con brio                       11:57 (-> 11:57)
   2. Andantino, sehr gemächlich             05:56 (-> 17:53)
   3. Menuett. Etwas lebhaft – Cantabile     04:06 (-> 21:59)
   4. Einleitung. Andante – Allegro          15:36 (-> 37:35)

Provenance: Decca (US) DL-9761 (Parlophone PMA 1006)

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   1. Allegro con brio

   2. Andantino, sehr gemächlich

   3. Menuett. Etwas lebhaft – Cantabile

   4. Einleitung. Andante – Allegro