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Richard STRAUSS, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Christian VÖCHTING, un portrait publié entre autres dans la revue Radio TV Je vois tout du 9 novembre 1967, No 45, page 37, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie

Richard STRAUSS
Concerto pour hautbois en ré majeur, TrV 292, AV 144
Heinz HOLLIGER
Orchestre de la Suisse Romande
Christian VÖCHTING
20 octobre 1965, Victoria Hall, Genève

Le 6 juillet 1945, Richard Strauss écrivait à son ami et biographe Willi Schuh: «Dans l’atelier de mon grand âge se forge un concerto pour hautbois et orchestre». Esquissé dans les grands traits à Garmisch, le concerto - le deuxième qu'il composa pour hautbois et orchestre - fut achevé le 15 octobre à Baden, Hotel Verenahof, au début de son séjour d'après-guerre en Suisse. Sa première audition fut donnée le 26 février 1946 par Marcel Saillet et l’Orchestre de la Tonhalle de Zürich sous la direction de Volkmar Andreae, en présence du compositeur. Deux ans plus tard, en préparant le concerto pour sa publication, Richard Strauss le révisa et allongea la fin.

L'oeuvre est jouée d'un seul tenant, mais sa forme est en trois mouvements enchainés: „Allegro moderato“ de forme sonate, „Andante“ de forme lied et „Vivace“ de forme rondo, avec un rythme de sicilienne en deuxième partie. Elle est « d’une décontraction enjouée et d’une élégance qui frise parfois le burlesque. Les mouvements s’enchaînent attacca. D’entrée, l’Allegro moderato expose généreusement le timbre chantant du hautbois. L’Andante, autre «chant sans paroles», présente quant à lui un caractère élégiaque enchanteur. Suit un Scherzo (Vivace) qui exige du soliste non seulement la douceur straussienne typique mais une virtuosité brillante. Enfin, dans le Finale, la fluidité mélodique et le déferlement d’enthousiasme lyrique rappellent le génie vocal de Strauss, avant qu’une tournure d’une élégance toute néo-classique ne vienne mettre un point final au concerto.» cité d'un texte de Guido Fischer, traduction de Geneviève Bégou, publié en 2010 dans la brochure du CD Sony 88697339432.

Christian VÖCHTING, un portrait publié entre autres dans la revue Radio TV Je vois tout du 9 novembre 1967, No 45, page 37 Christian VÖCHTING, un portrait publié entre autres dans la revue Radio TV Je vois tout
du 9 novembre 1967, No 45, page 37, photographe, date et lieu exacts inconnus
Le 20 octobre 1965, Christian VÖCHTING dirigeait le 2e concert de l'abonnement de la saison 1965-1966 de l'Orchestre de la Suisse Romande. Au programme de ce concert:

À gauche: Heinz HOLLIGER, une photo publiée entre autres dans la revue
Radio TV Je vois tout du 14 octobre 1965, No 41, page 74, photographe,
date et lieu exacts inconnus; à droite: programme du concert du 20 octobre 1965
Un commentaire de Jean Derbès publié le lendemain dans le Journal de Genève en page 11:

"[...] Au Victoria-Hall - Deuxième concert de l'abonnement - Heinz Holliger - Christian Vöchting

La critique est aisée... mais je pense également que l’art est une chose extrêmement facile pour Heinz Holliger qui nous présentait, hier soir, une magnifique interprétation du Concerto pour hautbois et orchestre de Richard Strauss.

Certes, je n’avoue pas une passion débordante pour cette oeuvre, ceci pour de multiples raisons. La musique est charmante, primesautière, inspirée au gré d’une verve pastorale et romantique, mais la substance reste malgré tout assez superficielle, un rien de romantisme désuet marquant la fin d’une époque, et surtout la fin d’une mentalité créatrice très attachée au côté décoratif de la musique. Néanmoins, l’oeuvre est admirablement faite pour l’instrument soliste, ce qui permettait à Holliger de nous offrir mille merveilles techniques, et un sens musical de toute grande envergure. Surtout nous avons admiré cette sonorité souple, lyrique qui possède le secret de transformer chaque phrase en une évocation poétique, oui! Cela est du grand art et de la musique vivante.

Accompagnateur sensible, Christian Vöchting terminait son concert avec la Symphonie No 3 dite «Rhénane» de Robert Schumann. Romantique de nature — parlons même d’une expression romantique essentiellement germanique — le jeune chef n’eut aucun mal à exprimer le souffle brûlant de la partition à l’aide d’une pensée généreuse, bien que toujours contrôlée. Voilà sans doute la première qualité de Vöchting, une harmonieuse synthèse entre la subjectivité et l’objectivité.

Cette soirée débutait avec le Divertimento pour cordes de Bêla Bartok; pourquoi ne le dirais-je pas, après cette musique, celle de Strauss me paraît assez éloignée de notre monde... Je ne dis pas cela parce que Bartok est moderne au sens le plus profond, mais bien parce que cette musique nous représente avec quelle vérité et intensité dramatique, A priori, l'élément folklorique peut subjuguer l'attention. Mais il y a plus, tellement plus... Le drame de la solitude — je pense au deuxième mouvement — la description d’un paysage angoissé, lunaire dans lequel l'homme ne peut pas pénétrer sans prendre conscience de sa folle condition, à croire que certaines musiques de notre temps deviennent un véritable monde philosophique.
Jean DERBÈS [...]"

Voici donc...

Richard Strauss, Concerto pour hautbois en ré majeur, TrV 292, AV 144, Heinz Holliger, Orchestre de la Suisse Romande, Christian Vöchting, 20 octobre 1965, Victoria Hall, Genève

   Allegro moderato - Andante - Vivace - Allegro 22:44

Provenance: Radiodiffusion, arsvhives de la RSR / RTS

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   Allegro moderato - Andante - Vivace - Allegro




Richard STRAUSS, photographe, date et lieu inconnus