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Leonid KOGAN et Andrei MYTNIK, récital donné le 10 mai 1959 dans la grande salle de la Philharmonie de Leningrad
Leonid KOGAN, probablement à Paris en 1959

Richard STRAUSS
Sonate pour violon et piano opus 18, TrV 151
Leonid KOGAN, Andrei MYTNIK
Grande salle de la Philharmonie de Leningrad, 10 mai 1959

Les compositions de musique de chambre de Richard Strauss ne sont pas nombreuses et remontent à une assez courte période, allant de 1875 à 1893 - hormis les lieder. Cette sonate pour violon est sa dernière oeuvre majeure de ce genre, et aussi le couronnement de sa musique de chambre, avant qu’il ne se consacre entièrement à la grande musique d’orchestre symphonique.

Composée en 1887, elle "[...] a pour thème le passé, le présent et le futur, mais aussi l’intemporalité. C’est une oeuvre comme une tête de Janus à trois visages, éclairant le passé et le présent mais nous guidant vers un proche avenir. On y reconnaît les influences musicales du compositeur – par exemple, le deuxième mouvement rappelle une romance sans paroles de Mendelssohn, mais il contient aussi des références à la Sonate pour piano, op. 13 (Pathétique) de Beethoven ainsi qu’à la ballade Le Roi des Aulnes de Schubert, tandis que le premier mouvement trouve son inspiration chez Schumann et le dernier exprime son admiration d’alors pour le Tristan de Wagner. Les allusions cachées à son propre poème musical Don Juan indiquent, une fois de plus, la voie que le compositeur voudrait suivre désormais[...]" cité du texte de Thomas Albertus Irnberger - dans une traduction de Nadine Innerhofer - publié en 2013 dans le livret du CD Gramola 98992

Le jeune Richard STRAUSS, lieu, date et photographe inconnus
Le jeune Richard STRAUSS, lieu et photographe inconnus,
datant probablement de 1886 (par analogie avec cette photo)

"[...] L’exposition du premier mouvement reflète le motif à triple thème de la fin du romantisme: I une mélodie de triolets héroïques à codetta nostalgique; II une transition qui passe de la mélancolie à la plainte (do mineur) ; III un thème à la dominante, expansif dans son envol (si bémol, avec réapparition, aussi, des triolets héroïques). Après un très long développement, la symétrie de la sonate résout les conflits, la récapitulation s’ouvrant sur un nouveau ton paisible, tandis que la codetta du thème I est provisoirement éludée pour pouvoir réapparaître dans la coda, où elle contrebalance la reprise dans une tonalité éloignée (la majeur) du thème III.

Dans le mouvement lent (achevé en 1888, un an après le reste de la partition, et d’abord publié séparément), Strauss donne un ton narratif à la forme A-B-A, par l’introduction, au milieu du mouvement, d’un élément nouveau: une série d’interventions figuratives au piano, miroitantes et légèrement moqueuses, qui dominent le reste du mouvement.
[...]" cité du texte de Benjamin Folkman publié en 1991 dans le livret du CD Sony SK 46742

Le Finale - introduit par un bref Andante pour piano seul, ce qui est insolite - plutôt sombre, est le mouvement le plus diversifié et spontané, avec un fiévreux allegro-sonate à deux thèmes, héroïque et virtuose, qui s’achève en un tourbillon très coloré.

Dédiée à son cousin Robert Pschorr, l'oeuvre fut donnée en première audition le 3 octobre 1888 par Robert Heckmann au violon et Julius Buths au piano.

Leonid KOGAN et Andrei MYTNIK, récital donné le 10 mai 1959 dans la grande salle de la Philharmonie de Leningrad
Leonid KOGAN et Andrei MYTNIK
Récital donné le 10 mai 1959 dans la grande salle de la Philharmonie de Leningrad

Au programme de ce récital:

 ➣ Richard STRAUSS, Sonate pour piano et violon en mi bémol majeur opus 18, TrV 151
 ➣ Johann Sebastian. BACH, Sonate No 3 pour violon solo, BWV 1005
 ➣ Sergei PROKOFJEW, Sonate No 1 pour violon et piano, Op. 80
 ➣ Eugène YSAŸE, 2 Mazurkas
 ➣ Sergei RACHMANINOW, Romance pour violon et piano, Op. 6 No 1
 ➣ Wolfgang Amadeus MOZART, Menuet
 ➣ Felix MENDELSSOHN arr. F. KREISLER, Lied sans paroles Op 62 No 1
 ➣ Johannes BRAHMS, Dance hongroise No 17

Voici donc...

Richard Strauss, Sonate pour piano et violon en mi bémol majeur opus 18, TrV 151, Leonid Kogan, Andrei Mytnik, Grande salle de la Philharmonie de Leningrad, 10 mai 1959

   1. Allegro ma non troppo                  10:24 (-> 10:24)
   2. Improvisation: Andante cantabile       07:25 (-> 17:49)
   3. Finale: Andante - Allegro              07:04 (-> 24:53)

Provenance: Radiodiffusion

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