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Richard Strauss, Festliches Präludium, extrait de la partition publiée à Berlin, Adolph Fürstner, 1913c Plate A. 7004 F, https://imslp.org/wiki/Festliches_Pr%C3%A4ludium%2C_Op.61_(Strauss%2C_Richard), Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Richard Strauss, Festliches Präludium, extrait de la partition publiée à Berlin, Adolph Fürstner, 1913c Plate A. 7004 F, https://imslp.org/wiki/Festliches_Pr%C3%A4ludium%2C_Op.61_(Strauss%2C_Richard), Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Richard STRAUSS vers 1901, une photo de l'Atelier Hertel, cliquer pour une vue agrandie
Richard STRAUSS avec son épouse Pauline et son fils Franz, vers 1910, cliquer pour une vue agrandie

Richard STRAUSS
Festliches Präludium für grosses Orchester und Orgel
op. 61 , TrV 229
Günther RAMIN
Gewandhausorchester Leipzig
Hermann ABENDROTH
05.03.1940 im Neuen Gewandhaus zu Leipzig



Le 19 octobre 1913, lorsque le Konzerthaus de Vienne (photo ci-dessus) fut inauguré en la présence de l'Empereur Franz Joseph I., c’est Richard Strauss qui composa la pièce inaugurale. Son Prélude festif pour orchestre et orgue op. 61 fut alors suivi de la Symphonie no 9 de Beethoven, sous la direction de Ferdinand Löwe.

Ce Prélude festif - dont la composition fut terminée le 11 mai 1913 - est plus qu'une pièce de circonstance, c'est du pur et meilleur Strauss, on y retrouve sans ambiguïté sa signature et ses mélismes. Avec ses thèmes lapidaires, strictement liés à la tonalité, et ses larges traits mélodiques accompagnés de motifs à l'allure de fanfare, il prend toutefois le contrepied le plus absolu du chromatische oriental de Salomé, composé 8 ans auparavant.

"[...] Das war gleich eine ganze Kurpackung Musik, und zwar vom Feinsten! So pompös geht das jetzt noch eine ganze Weile weiter, dieses „Festliche Präludium“ op. 61 für Orgel und großes Orchester von Richard Strauss. Das Stück verlangt fast 100 Streicher, acht Pauken, ein Dutzend Ferntrompeten. Eine Kraftmeiermusik. Eine Überwältigungsmusik. Sie türmt Gutes auf Besseres und wirkt in ihrem auskomponierten diatonischen C-Dur wie eine hypertrophe Parodie auf Wagners „Meistersinger“-Finale. [...] Heutzutage wird das „Festliche Präludium“ so gut wie gar nicht mehr aufgeführt – und wozu auch? Nur Christian Thielemann, der hatte es unlängst mit den Berliner Philharmonikern im Programm, das war ein Rausch und ein Fest in der Philharmonie, dass schier das Dach wegflog. Und Wolfgang Sawallisch hatte es mal eingespielt mit seinem Philadelphia Orchestra. Diese Aufnahme von 1993 haben Sie soeben ausschnittsweise gehört. Entstanden ist sie in der Suntory Hall, in Tokyo, und die japanischen Strauss-Liebhaber sollen auch ganz aus dem Häuschen gewesen sein. [...]" cité du manuscript de l'émission „Kraftmeierei und Süße“, 14.03.2014, SWR2 Treffpunkt Klassik – Neue CDs

Depuis la fin des années 1930, l'oeuvre a hélas une certaine connotation politique, ayant été exploitée par le «Troisième Reich» (Drittes Reich) pour la propagande nazie. Elle fut en outre jouée lors de la cérémonie du 54e anniversaire de Hitler le 18 avril 1943, par l'Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Hans Knappertsbusch - ce qui est étonnant, car Hans Knappertsbusch était l'un des plus virulents critiques du régime nazi.

Orgue Walcker de 1884, «Gewandhaus in Leipzig, Grassistraße 5»
source: Stadtgeschichtliches Museum Leipzig, Inv. F/3902/2005, Hermann Vogel, vers 1900

Dans l'interprétation qui en est proposée dans cette page, c'est probablement Günther RAMIN qui est à l'«orgue Walcker» de la grande salle du Gewandhaus, car il en était à cette époque le titulaire. Hermann ABENDROTH dirige l'Orchestre du Gewandhaus, une prise de son datant du 5 mars 1940. L'enregistrement est d'une qualité exceptionelle, fait sur disques en cire, que le Deutsches Rundfunkarchiv a récupéré auprès des diverses stations radios allemandes, et superbement restauré: un travail vraiment remarquable!

Voici donc...

Richard Strauss, Festliches Präludium für grosses Orchester und Orgel (Prélude festif pour orchestre et orgue) «Zur Einweihung des Wiener Konzerthauses am 19. Okt. 1913», op. 61, TrV 229, Günther Ramin (probablement) à l'orgue Walcker, Gewandhausorchester Leipzig, Hermann Abendroth, 5 mars 1940 dans la grande salle du Gewandhaus zu Leipzig

   Festlich bewegt (10:18)

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   Festliches Präludium, Festlich bewegt





Richard Strauss, Festliches Präludium, extrait de la partition publiée à Berlin, Adolph Fürstner, 1913c Plate A. 7004 F

Richard Strauss, Festliches Präludium, extrait de la partition publiée à Berlin, Adolph Fürstner, 1913c Plate A. 7004 F

Richard Strauss, Festliches Präludium, extrait de la partition publiée à Berlin, Adolph Fürstner, 1913c Plate A. 7004 F