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Recto de la pochette du coffret RCA Victor LHMV 800, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie et les références
Wilhelm Schüchter en 1958. Copyright Dortmunder Theatersammlung, tous droits réservés
Wilhelm SCHÜCHTER, 1968, photo de la collection Harry Schultz / Dortmunder Theatersammlung

Richard WAGNER
Lohengrin, opéra en 3 actes
Solistes, Choeur d'hommes du Nordwestdeutschen Rundfunks (N.W.D.R.) de Cologne, Orchestre Sympho­nique et Choeurs du N.W.D.R. de Hamburg
Wilhelm SCHÜCHTER
6 au 11 juillet 1953
Grosser Sendesaal der NDR, Hamburg
His Master's Voice (HMV)

Lohengrin est le sixième opéra que composa Richard Wagner, de 1845 à 1848. Il fut donné en première audition le 28 août 1850 à Weimar sous la direction de Franz Liszt. Pour plus de détails, voir par exemple cette page de Wikipedia. Le livret peut être consulté sur la page Libretto du site www.opera-guide.ch, qui donne un excellent court résumé de l'action sur la page Synopsis:

"[...] ACTE I
Les rives de l'Escaut. Le roi Heinrich (Henri l'Oiseleur), venu à Anvers lever une armée, s'informe de la situation politique du Brabant, déchiré par des querelles.
Friedrich von Telramund accuse Elsa d'avoir assassiné son jeune frère Gottfried, héritier du trône, pour régner à sa place. Pour seule défense, Elsa raconte un rêve «Einsam in trüben Tagen» dans lequel un chevalier en armure étincelante venait soutenir sa cause. Il est décidé de recourir au jugement de Dieu, et un héraut lance un appel à qui veut être le champion d'Elsa.
Le chevalier de son rêve paraît dans une nacelle. Il dit adieu au cygne qui tirait l'esquif («Nun sei bedankt») et propose à Elsa de combattre pour elle si elle accepte, en cas de victoire, de devenir son épouse et de faire de lui le protecteur de ses états, mais de ne jamais lui demander son nom ni ses origines.
Elsa accepte. Le chevalier défait rapidement Telramund en combat singulier, et épargne sa vie en lui enjoignant le repentir. Le roi et la foule se réjouissent que le Brabant ait trouvé un chef.

ACTE II
La cour du château d'Anvers, la nuit. Banni par le roi et réduit à un sort misérable, Telramund accable de reproches sa femme Ortrud, qu'il a naguère épousée en dédaignant la main d'Elsa, et qui, par ambition, l'a poussé à se conduire en félon et à lancer contre Elsa une accusation mensongère. Mais il espère encore en Ortrud qui, adepte des cultes païens, détient des pouvoirs magiques. Ortrud a deviné les points faibles du chevalier mystérieux: il perd ses pouvoirs s'il est contraint de révéler son nom, et sa force si la moindre blessure lui est infligée.
Elsa paraît sur la terrasse et chante son bonheur («Euch Lüften»). Ortrud l'appelle, gagne sa confiance et, non sans avoir lancé une violente imprécation appelant à son aide ses dieux Wotan et Freia («Entweihte Götter!»), glisse le trouble dans l'esprit d'Elsa: le chevalier pourrait bien repartir comme il est venu.
À l'aube alors que se préparent les noces du chevalier et d'Elsa, Telramund gagne à sa cause quatre nobles du Brabant, et Ortrud provoque soudain publiquement Elsa, la défiant de dire qui est vraiment l'homme qu'elle va épouser. Telramund, lui, devant le roi et la cour, brave le chevalier, qui refuse de dire son identité, sauf à Elsa si elle venait à l'exiger. Or celle-ci lui garde sa confiance, mais le doute commence à l'assaillir.

ACTE III
La chambre des époux. On entend la «marche nuptiale» et un coeur de louanges («Treulich geführt»). Les nouveaux mariés demeurés seuls, le bonheur les étreint («Das süsse Lied verhallt»), mais Elsa commence à interroger le chevalier qui esquive les demandes («Atmest du nicht»). Elsa se faisant insistante, il tente de l'empêcher de poser la question fatale («Höchstes Vertraun»), mais la jeune femme s'affole, et la pose. À ce moment, Telramund et ses quatre partisans font irruption, en armes, mais le chevalier tue Telramund.
Une prairie au bord de l'Escaut. Devant le roi, qui voudrait lui confier la conduite des troupes partant en guerre, le chevalier accuse Elsa d'avoir trahi son serment, dit qu'il est Lohengrin, membre de la sainte confrérie du Graal et fils de Parsifal (récit du Graal: «In fernem Land»), s'adresse au cygne qui a reparu («Mein lieber Schwan!») et fait ses adieux à Elsa. Ortrud révèle que le cygne est Gottfried, prince de Brabant, qu'elle avait ainsi métamorphosé. Lohengrin rend au prince sa forme humaine, lui remet l'autorité sur le Brabant et s'éloigne à jamais.
[...]" cité de la page synopsis du site www.opera-guide.ch.

Recto du coffret HMV ALP 1095-1098 (Grande-Bretagne),
aussi utilisé pour le coffret HMV RLS 607 (USA)

(cliquer sur la photo pour une vue agrandie, cliquer sur la vue agrandie pour la fermer)

Wilhelm SCHÜCHTER enregistra Lohengrin pour His Master's Voice du 6 au 11 juillet 1953 dans la Grande Salle de concerts de la Radio de l'Allemagne du Nord-Ouest (N.W.D.R.), Rudolf-von-Bennigsen-Ufer 22, Hamburg, avec un splendide ensemble de solistes...

     Rudolf SCHOCK (Lohengrin)
     Maud CUNITZ (Elsa)
     Margarete KLOSE (Ortrud)
     Josef METTERNICH (Friedrich von Telramund)
     Gottlob FRICK (Le Roi Heinrich)
     Horst GÜNTER (Le Héraut du roi)
     Joshard DAUS (*), Günter GENERSCH, Ernst Max LÜHR,
       Horst SELLENTIN (Quatre nobles chevaliers du Brabant)
     Dorothea FÖRSTER-GEORGI, Karla DÜRRING, Margot
       FEHLING, Anny CORNELIUS (Quatre pages)


... accompagnés par le Choeur d'hommes du N.W.D.R de Cologne (Otto FRANZE, chef de choeur), l'Orchestre Symphonique (**) et les Choeurs du Nordwestdeutschen Rundfunks de Hamburg (Max THURN, chef de choeur)

(*) À ne pas confondre avec le chef de choeur Joshard Daus, né en 1947!

(**) Le «NWDR-Sinfonieorchester», fondé en 1945 par Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT, fut pendant des décennies - de 1956 à 2016 - célèbre sous le nom de «NDR Sinfonieorchester», hélas rebaptisé ensuite «NDR Elbphilharmonie Orchester», suite à l'ouverture de la Philharmonie de l'Elbe, nouvelle salle de résidence de l'orchestre.

Recto de la pochette du disque FALP 296-299
(cliquer sur la photo pour une vue agrandie, cliquer sur la vue agrandie pour la fermer)
L'enregistrement fut publié en 1953 dans le coffret de 4 disques HMV ALP 1095-1098 (Grande-Bretagne), puis dans les coffrets HMV RLS 607 (USA), RCA Victor LHMV 800 (1955 ou 1956) et La Voix de son Maître FALP 296-299, et en 1995 dans le coffret de 3 CDs EMI Références mono CHS 5 65517-2.

Un écho de la presse de l'époque:

"[...] If anyone have doubts about the expressive possibilities of three hours of «andante moderato 4/4», let him hear this recording: it is a revelation of Wagner’s power of exalting what could so easily fall into the commonplace. It is, too, the last opera in which the composer felt he could bring himself to make use of the more conventional machinery of operatic expression — the stage is alive with crowd scenes and embarassed-looking trumpet players, the chorus contributes much onlookers’ comment, and there are even occasional ensembles for solo voices.

The recording, too, is alive with these things, and indeed with many qualities. It is good that the first complete Lohengrin — there is just one rather substantial cut in Act III — has been so well done, and that it has been well recorded. There is a rich, full sound, very clear and forward, with no overloading even at the climaxes. The second act is a trifle less assured than the others; but the variation is small, and elsewhere the only technical defect is a slight difference of opinion between two consecutive tapes as to the correct pitch of A flat minor. Balance is good throughout, with distant trumpets and other off-stage music sounding sometimes really distant and not merely soft.

Not always, though, does the very good choral singing quite dominate the orchestra. In the theatre, of course, it never does; tenors and basses enough to fight the Hungarians are not to be had. But in the studio, for a permanent recording, could we not have had a more obviously invincible army of knights? The combined choruses sing so well, and so brightly; but even so they show the strain of being divided into eight male parts. The female choral parts don’t matter at all; in this opera nobody cares any more than Wagner did about those, but for recording Lohengrin (and perhaps Freischütz) we should have a mountain of tenors.

Rudolf Schock makes an entirely convincing study of Lohengrin himself. He can commune in exquisite tones with his swan, and credibly give an impression that both have come from Montsalvat; and he can also carry off his impersonation of an heroic earth-bound knight (happily unconscious of my vocal score’s unbelievable description of him as the son, not of Parsifal, but of "Percival”!) His more heroic moments befit his voice less perfectly than his more amorous; but at no moment does he allow Elsa's wobble to draw him into any serious competition. Over Maud Cunitz I cannot enthuse; she never sounds transfigured , and never will with that shake.

Margarete Klose as Ortrud is more convincing; particularly towards the end does she effectively convey the diabolic impulse of the part. Her timbre is too similar to that of Elsa to permit of easily distinguishing the voices in conversation; it may be that Wagner made the mistake here, in not planning Ortrud as a contralto.

The remaining men all lend distinction to the cast — in not sounding particularly evil Telramund has, I think, read his part aright; the King sounds dignified and regal, though he perhaps hoped his court was too otherwise occupied to notice when he funked an important high note during a chorus; and the Herald sounds suitably heraldic — who would not, with his every utterance preceded by those trumpet fanfares?

Schüchter welds the whole into a fine performance, though the combination of the soloists into a good ensemble is of course beyond the power of his incantations; witchcraft of the Ortrud order is needed for that in 1953. But he can, nearly always, secure a good ensemble from his orchestra, which is brilliant and emphatic by turns — seldom expressive, seldom called on to be so. All in all, a fine achievement, finely recorded; a handsome addition to the LP list of complete operas.
[...]" cité de la revue «The Gramophone», décembre 1953, page 246. une chronique signée «M.M.»

Un autre commentaire paru lors d'une réédition sur CD en 2005:

"[...] That last role (***) is taken definitively by Gottlob Frick on a third version, deriving from North German Radio and first issued on LP in 1953 (and later on CD, 12/95). Frick sings with that firm, dark bass of his and with much authority tempered by deep feeling. He, like practically all the singers in these versions, is steeped in the music's idiom and projects the text with real meaning. That is just as true of Josef Metternich, a seriously nasty Telramund who matches Uhde in vital enunciation.

Margarete Klose remains a force of nature as a compellingly scheming Ortrud, but at this stage of her career, at the high extremities of the role, her tone can sound harsh. Rudolf Schock's golden, attractive tenor, so similar to that of Franz Volker, leading Lohengrin of the 1930s, offers true rapture but is a shade extrovert set by Windgassen and Fehenberger. As Elsa, Maud Cunitz has all the right intentions but not always the wherewithal to execute them truly.

Wilhelm Schüchter, the conductor, is almost as commanding and vital as Jochum and obtains fine contributions from his chorus and orchestra.
[...]" Alan Blyth, cité de la revue «The Gramophone», juillet 2005, page 101
(***) Il s'agit du rôle du Roi Heinrich

Recto de la pochette du coffret RCA Victor LHMV 800
(cliquer sur la photo pour une vue agrandie, cliquer sur la vue agrandie pour la fermer)
Voici donc...

Richard Wagner, Lohengrin, opéra en 3 actes, Rudolf Schock (Lohengrin), Maud Cunitz (Elsa), Margarete Klose (Ortrud), Josef Metternich (Friedrich von Telramund), Gottlob Frick (König Heinrich), Horst Günter (Le Héraut du roi, Der Heerrufer des Königs), Joshard Daus, Günter Genersch, Ernst Max Lühr, Horst Sellentin (Quatre nobles du Brabant, Vier brabantische Edle), Dorothea Förster-Georgi, Karla Dürring, Margot Fehling, Anny Cornelius (Quatre pages, Vier Edelknaben), Choeur d'hommes du N.W.D.R de Cologne, Otto Franze, (chef de choeur), Orchestre Symphonique et Choeurs du Nordwestdeutschen Rundfunks de Hamburg, Max Thurn, (chef de choeur), Wilhelm Schüchter, 6 au 11 juillet 1953, Grande Salle de concerts de la N.W.D.R, Hamburg

   1. 1er acte       59:25 (->   59:25)
   2. 2e acte      1:19:08 (-> 2:18:33)
   3. 3e acte        58:43 (-> 3:17:16)


Provenance: Radiodiffusion, archives NWDR resp. NDR

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