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Bruno WALTER en 1934, une photo citée de la page https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10219510x/f1.item.r=Bruno%20Walter de GALLICA
Le chandelier qui tombe... extrait remanié de la pochette du disque MMS 2485

Joseph HAYDN
Symphonie No 96 en ré majeur dite Le Miracle, Hob I:96
Orchestre National de la Radiodiffusion Française
Bruno WALTER
12 mai 1955, Théâtre des Champs-Élysées, Paris

Joseph Haydn compose cette symphonie No 96 - l'une des premières des douze symphonies „Londoniennes“ - pendant son premier séjour à Londres (janvier 1791 - juin 1792: il avait accepté la proposition de Johann Peter Salomon, organisateur de concerts, de s'y installer). La première audition eut lieu quelques semaines après le premier concert londonien de Haydn, le 11 mars 1791, sous la direction du compositeur.

Pour la petite histoire... Ce surnom „Le Miracle“ ne lui fut pas donné par le compositeur, mais provient d'un incident qui se serait produit lors de la première audition de cette symphonie, à Londres: Haydn vient d'entrer en scène, les spectateurs du premier rang se lèvent de leur siège et s'approchent de l'orchestre pour mieux voir Haydn dirigeant l'orchestre. Un chandelier tombe du plafond sur les chaises laissées vides. Aucun spectateur ne fut blessé. En fait il semble que cet incident se soit passé lors de l'audition de la symphonie No 102, plus exactement lors du bis du dernier mouvement.

Cité des notes de programme publiées en 2006 par la Philharmonie de Paris, la courte description qu'en donna Marc VIGNAL:
"[...] L’introduction (Adagio), sans trompettes ni timbales, est colorée par le hautbois, ce qui annonce le trio du menuet. L’Allegro débute par une formule d’accompagnement (trois croches) sur laquelle se greffe le thème principal, lancé par quatre notes identiques et reprenant appui sur trois notes elles aussi identiques. Le discours, d’une grande énergie, est peu à peu envahi par le motif de quatre notes, le «second thème» étant rythmiquement très proche du premier. Sans la moindre répétition textuelle, ce mouvement est un magistral développement perpétuel. Tout converge vers un unisson rythmique sur la note la. L’énergie ainsi concentrée se libère soudain: succédant à l’unisson, un accord fortissimo de ré mineur explose violemment, précédant de peu la conclusion.

L’Andante en sol majeur est une forme lied A-B-A’ avec partie B en mineur et, peu avant la fin, une cadence pour un concertino de sept instruments solistes (2 violons, une flûte, 2 hautbois et 2 bassons) et un ripieno de 2 cors et de cordes. Après une modulation spectaculaire en mi bémol majeur et une série de trilles, le mouvement se termine dans le calme.

Le splendide menuet (Allegretto) apparaît typiquement autrichien (la valse n’est pas loin). Les arrangeurs du XIXe siècle transformèrent en sol dièse le sol naturel (à parfum modal) du dernier temps de la mesure 3. Le sol n’est diésé qu’à la reprise du thème quelques mesures plus loin, ce qui introduit la modulation vers la dominante la majeur, et redevient naturel lors de l’unique réapparition du thème dans la seconde partie. Le trio est un pur ländler, avec solo de hautbois accompagné rythmiquement par les cordes.

Pour le finale, qu’il marqua Vivace puis Vivace assai, Haydn recommanda lui-même «la nuance la plus piano et un tempo très rapide», l’indication piano ne valant évidemment que pour l’énoncé du thème. Ce thème rappelle à la fois l’introduction lente et le trio du menuet. On a là un rondo monothématique à deux couplets (dont le premier en mineur) et coda.
[...]"

Le Théâtre des Champs-Élysées en 1925
Le Théâtre des Champs-Élysées en 1925
Bruno WALTER dans le début des années 1950, un portrait fait par Don Hunstein publié par exemple sur la pochette du disque Columbia Masterworks ML 5368
Bruno WALTER dans le début des années 1950, un portrait fait par Don Hunstein
publié par exemple sur la pochette du disque Columbia Masterworks ML 5368

Dans l'enregistrement proposé sur cette page, Bruno WALTER dirige l'Orchestre natio­nal de la Radiodiffusion française dans un concert donné le 12 mai 1955 au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, avec les oeuvres suivantes au programme:

 ➣ Joseph Haydn, Symphonie No 96
 ➣ Richard Strauss, Don Juan, Op. 20, TrV 156
 ➣ Gustav Mahler, Symphonie No 4, avec Maria Stader en soliste

Le concert fut diffusé le 19 mai suivant sur la Chaîne Nationale française, ondes moyennes, 20h02 - 22h10:


Photomontage d'extraits de l'hebdomadaire „Radio Je vois tout“ du 12 mai 1955, No 19

Voici donc...

Joseph Haydn, Symphonie No 96 en ré majeur dite Le Miracle, Hob I:96, Orchestre National de la Radiodiffusion Française, Bruno Walter, 12 mai 1955, Théâtre des Champs-Élysées, Paris

   1. Adagio - Allegro                 05:40 (-> 05:40)
   2. Andante                          06:23 (-> 12:03)
   3. Menuetto. Allegretto             05:52 (-> 17:55)
   4. Vivace - Vivace assai            03:45 (-> 21:40)

Provenance: Radiodiffusion, Archives de la Radio Française

que vous pouvez obtenir en...

pour un téléchargement libre

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Pour un enregistrement un petit peu plus ancien - New York Philharmonic Orchestra, Bruno Walter, 21.11.1954 - voir cette page de mon site.