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Richard STRAUSS
«Vier letzte Lieder», TrV 296
Sena JURINAC
Orchestre Philharmonique de Stockholm
Fritz BUSCH
2 mai 1951, «Konserthuset», Stockholm

Richard Strauss composa ces quatre «Lieder» alors qu'il séjournait en Suisse. Son intention n'était toutefois pas du tout de composer un cycle. «Im Abend­rot» (littéralement „Dans le rouge du soir“, généralement traduit par „Au cré­pus­cule“ ou „Au soleil couchant“) fut élaboré à partir d'avril 1946 sur un texte de Joseph von Eichendorff, et achevé à Montreux le 6 mai 1948 (particelle datée du 27 avril 1948), pendant la lecture des poèmes de Hermann Hesse qui lui apportèrent les textes de ses «Lieder» suivants: «Früh­ling» (Printemps) achevé le 18 juillet à Pontresina (particelle datée du 20 juin), puis - dans la foulée - «Beim Schlafen­gehen» (litté­ra­le­ment „En allant dormir“ ou „En s'endormant“, généralement traduit par „L'heure du sommeil“), daté par Trenner du 4 août 1948, et le 20 septembre suivant (particelle datée du 14 août) «Im September».

En fait il en composa encore un cinquième, qui sera son «Lied» ultime, «Malven» („Les Mauves“) sur des textes de Betty Knobe, daté du 23 novembre 1948, mais qui ne fut redécouvert que dans les années 1990. Les „Quatre Derniers Lieder“ sont donc cinq, mais „l’air léger et aérien du dernier“ l’aura exclu de ce que l'éditeur Ernst Roth (Boosey & Hawkes) retiendra - après le décès de Richard Strauss - comme „Chant du Cygne“, englobant les Lieder autour d’Hesse et celui d’Eichendorff, transformant le tout en un cycle et lui donnant ce titre de «Vier letzte Lieder», afin d'augmenter son chiffre d'affaires...

La première audition fut donnée au Royal Albert Hall de Londres le 22 mai 1950, soit huit mois après le décès du compositeur, par Kirsten Flagstad et l'orchestre Philharmonia dirigé par Wilhelm Furtwängler. À noter qu'ils furent interprétés dans un ordre différent de celui qui s'établit plus tard: «Beim Schlafengehen», «Im September», «Frühling», «Im Abendrot», un ordre également adopté par Lisa della Casa pour son enregistrement de 1953 chez Decca. Ce sont les diverses interprétations d'Elisabeth Schwarzkopf - entre autres par son premier enregistrement pour Columbia, également en 1953 - qui imposèrent l'ordre dans lequel ils furent dès lors chantés.

"[...] Dans sa beauté intemporelle, les «Vier letzte Lieder» dégagent une nostalgie profonde et en même temps une résignation calme et acceptée devant la puissance la plus grande, la mort.

Les sentiments printaniers dominent encore le premier lied «Frühling», mais dans les deux suivants, «September» et «Beim Schlafengehen» l'atmosphère devient plus profonde. Dans le dernier lied «Im Abendrot» un vieux couple regarde le crépuscule, et au moment mème où les paroles à la fin demandent «Ist dies etwa der Tod » (Est-ce bien la mort?) on entend une citation du poème symphonique «Tod und Verklärung» que Strauss écrivit presque soixante ans plus tôt.

Après quoi - la voix s'étant déjà tue - il revient à l'orchestre de conduire la musique des dernières mesures vers un état absolu de paix.
[...]" cité d'un texte de Kimmo Korhonen dans une traduction d'Anja Fantapié, publié en 2002 dans le livret du CD Ondine ODE 982-2.

Les textes:

L'interprétation de cette oeuvre proposée ici provient des archives de la radio suédoise («Sveriges Radio AB»), Fritz BUSCH dirigeant l'Orchestre philharmonique de Stockholm («Stockholms Filharmoniska Orkester»), avec Sena JURINAC en soliste - une prise de son datant du 2 mai 1951, un extrait d'un concert donné donné en la Maison des Concerts de Stockholm «Konserthuset».

   1. Frühling             03:14 (-> 03:14)
   2. September            04:41 (-> 07:55)
   3. Beim Schlafengehen   04:46 (-> 12:41)
   4. Im Abendrot          07:28 (-> 20:09)

Provenance: Radiodiffusion

Un enregistrement que que vous pouvez obtenir ...

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Frühling
2. September
3. Beim Schlafengehen
4. Im Abendrot