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Johann Sebastian BACH, gravure de August WEGER, Leipzig, faite vers 1865 d'après le portrait de Lazarus-Gotlieb SICHLING de 1746
Pierre FOURNIER, un portrait fait par Erich AUERBACH pour EMI
Recto de la cassette des disques Archiv Produktion  de l'édition allemande
Étiquette recto du disque Archiv Produktion 198 186
Étiquette verso du disque Archiv Produktion 198 186

Johann Sebastian BACH
Suite pour violoncelle seul No 2 en ré mineur, BWV 1008
Pierre FOURNIER
Beethoven-Saal Hannover, 21 et 22 décembre 1960

Pour une courte introduction sur les Suites pour violoncelle de Bach, voir la page de la première suite.

Sur cette seconde suite:

"[...] Cette suite n’a pas non plus cette ampleur de conception ni ces dimensions qui caractérisent les suites ultérieures de ce cycle; mais l’atmosphère méditative qui y règne donne naissance à une composition d’une grande profondeur de sentiment. Cette suite révèle un Bach «méditatif ».

Le Prélude est à 3/4 et plus inquiet et plus pathétique que le Prélude de la première Suite. Les mesures sont chaque fois reliées deux à deux et forment des groupes parallèles. Ce Prélude cependant ne se définit pas uniquement par la réalisation d’enchaînements harmoniques, comme le premier Prélude; il est aussi mené par la mélodie. Vers la fin seulement il se transforme en une grande cadence exécutée en arpèges qui concluent le mouvement.

L'Allemande entretient cette ambiance de méditation émouvante; elle exige de l’interprète l’exécution d’accords au doigté difficile et un jeu très articulé et précis.

La Courante est construite à l’exemple de la «Corrente» des violonistes italiens et se déroule avec vivacité permettant du reste à l’imagination du compositeur de s’exercer dans le détail sur la multiplicité des figures qui forment le cours ininterrompu de ce mouvement régulier.

La Sarabande est clairement dessinée dans l’allure même de cette danse. Sa division en trois fois quatre mesures reste tout d’abord assez sensible; dans la seconde partie, par contre, deux césures disparaissent dans la vivacité de la progression ne laissant plus place qu’à une indication partielle du nouveau groupe qui suit.

Les deux Menuets de cette suite mettent de nouveau en jeu le contraste entre ton mineur et ton majeur. Quantz déclare dans sa Méthode de flûte traversière (1752) qu’un Menuet doit être exécuté «alerte». Diderot dans l’Encyclopédie remarque que le caractère du Menuet est d’une «simplicité noble et élégante». Chez Bach aussi les pas de la danse sont indiqués avec précision; c’est la possibilité de combiner en une seule mesure à 3/2 les deux dernières mesures qui confère à cette danse de l’élégance dans la simplicité.

La Gigue de cette suite est à 3/8; elle représente un type de danse que l’on rencontre souvent dans la musique française. Aussi ce morceau se caractérise-t-il par l’articulation soignée et la division très nette en groupes de huit mesures. Le début de la seconde partie reprend comme thème le début du morceau en le développant toutefois en fa majeur qu’il oppose au ton principal de ré mineur. Certains passages réellement développés à deux voix constituent les points culminants de ce mouvement.
[...]" cité du texte d'Erich DOFLEIN publié dans l'album Archiv Produktion SAPM 198 186
Pierre FOURNIER enregistra cette intégrale des suites de Bach dans la Salle Beethoven de Hannovre (l'actuelle Salle Leibniz), les 20 (suite No 1), 21 (suite No 3), 21 et 22 (suite No 2), 22 (suite No 4 et 5) et les 28 et 29 décembre 1960 (suites No 6), avec un violoncelle de Matteo GOFFRILLER, Venezia 1722 (Production: Karl-Heinz Schneider, Enregistrement: Heinz Wildhagen). Elles furent publiées l'année suivante sur les disques Archiv Produktion APM 14186-88 (mono) et SAPM 198 186-88 (stéréo).

Intérieur de la salle Leibnitz (anciennement Salle Beethoven) de Hannovre en 2013, citée de la page https://www.juliabartha.de/de/2014/01/31/cd-aufnahme-im-beethovensaal-hannover-oktober-2013/
Intérieur de la salle Leibnitz (anciennement Salle Beethoven) de Hannovre en 2013,
cité de de cette page du site de Julia BARTHA.

Voici donc...

Johann Sebastian Bach, Suite pour violoncelle seul No 2 en ré mineur, BWV 1008, Pierre Fournier, Beethoven-Saal Hannover, 21 et 22 décembre 1960

   1. Prélude              03:27 (-> 03:27)
   2. Allemande            03:27 (-> 06:54)
   3. Courante             02:06 (-> 09:00)
   4. Sarabande            04:19 (-> 13:19)
   5. Menuet I/II/I        03:16 (-> 16:35)
   6. Gigue                02:35 (-> 19:10)

Provenance: Archiv Produktion SAPM 198 186

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   1. Prélude

   2. Allemande

   3. Courante

   4. Sarabande

   5. Menuet I/II/I

   6. Gigue