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Johann Sebastian BACH, gravure de August WEGER, Leipzig, faite vers 1865 d'après le portrait de Lazarus-Gotlieb SICHLING de 1746
Pierre FOURNIER, photo de presse Archiv Produktion, photographe et date inconnus
Recto de la cassette des disques Archiv Produktion  de l'édition allemande
Étiquette recto du disque Archiv Produktion SAPM 198 187
Étiquette verso du disque Archiv Produktion SAPM 198 187

Johann Sebastian BACH
Suite pour violoncelle seul No 3 en ut majeur, BWV 1009
Pierre FOURNIER
Beethoven-Saal Hannover, 21 décembre 1960

Pour une courte introduction sur les Suites pour violoncelle de Bach, voir la page de la première suite.

Sur cette troisième suite:

"[...] Dans la troisième de ses Suites pour violoncelle seul Bach élargit les dimensions du Prélude et intensifie son caractère pathétique et par là aussi le style expressif et emphatique des morceaux suivants. Le ton de ut majeur fournit au violoncelle la possibilité de multiples accords de quatre sons et l’occasion de mettre en valeur ses tons graves. D’abord, ce Prélude à 3/4 apparaît de s’écouler librement. Mais les modifications des figures et des intonations font naître des contrastes et des divisions. Au milieu du morceau se situe une longue «pédale» résolue en figures mouvementées. Chacune des parties ainsi formées est articulée en elle-même par des groupes de figures liées. C’est la synthèse de cette continuité irrésistible avec l’articulation latente du mouvement qui fait la richesse secrète de ce Prélude.

L'Allemande débute par une anacrouse de trois doubles croches qui «relancent» de nouveau le mouvement au début de la seconde partie. Cette Allemande appartient aux types lents de ce genre de danse que les compositeurs français nomment souvent «Allemande grave». Les figures sont encore plus riches que dans le même morceau de la deuxième Suite.

La Courante se développe pour ainsi dire presque uniformément en un mouvement de croches légèrement animé. Ce morceau se rapproche lui aussi de la «Corrente» pour violon des maîtres italiens. Des figures d’accords arpégés et des fragments de gamme à jouer «legato» créent des contrastes d’intonation et d’articulation. Après huit mesures initiales nettement séparées commence un mouvement continu. C’est seulement après seize mesures que la seconde partie situe la première césure sensible. La conclusion ultérieure du morceau correspond à la conclusion de sa première partie, avec néanmoins une direction du mouvement contraire.

La Sarabande fait ressortir l’allure typique de cette danse par l’accentuation vigoureuse des premiers temps. L’élan du mouvement se transmet au second temps, le plus souvent en ce qu’une note dissonante, c’est-à-dire une appogiature, perpétue ici la tension. Dans la seconde partie du morceau le rythme caractéristique de la danse s’estompe.

La Bourrée intercalée ici est une danse extrêmement animée «alla breve» avec une brève anacrouse. «Une mélodie animée d’un mouvement plus continu et plus régulier que la Gavotte ...» déclare encore Mattheson (1739) dans sa description des danses. En dépit de son tempo vif «elle a quelque chose d’insouciant et d'impassible voire d'un peu négligé. Très brillante est la montée vers la tierce mineure au début de la seconde Bourrée qui est elle aussi (tout comme les Menuets des Suites précédentes) écrite dans le ton voisin et forme ainsi un contraste sonore fort charmant non seulement avec la première Bourrée mais à l’intérieur de toute la Suite.

La Gigue est à 3/8. L’articulation particulièrement variée de son mouvement animé est déjà noté avec précision dans le manuscrit que nous a laissé l’épouse de Bach. Cette Gigue a bien des ressemblances avec le même type de danse de la deuxième Suite, même la carrure ponctuée par 8 ou 16 mesures leur est commune.
[...]" cité du texte d'Erich DOFLEIN publié dans l'album Archiv Produktion SAPM 198 187
Pierre FOURNIER enregistra cette intégrale des suites de Bach dans la Salle Beethoven de Hannovre (l'actuelle Salle Leibniz), les 20 (suite No 1), 21 (suite No 3), 21 et 22 (suite No 2), 22 (suite No 4 et 5) et les 28 et 29 décembre 1960 (suites No 6), avec un violoncelle de Matteo GOFFRILLER, Venezia 1722 (Production: Karl-Heinz Schneider, Enregistrement: Heinz Wildhagen). Elles furent publiées l'année suivante sur les disques Archiv Produktion APM 14186-88 (mono) et SAPM 198 186-88 (stéréo).

Intérieur de la salle Leibnitz (anciennement Salle Beethoven) de Hannovre en 2013, citée de la page https://www.juliabartha.de/de/2014/01/31/cd-aufnahme-im-beethovensaal-hannover-oktober-2013/
Intérieur de la salle Leibnitz (anciennement Salle Beethoven) de Hannovre en 2013,
cité de de cette page du site de Julia BARTHA.

Voici donc...

Johann Sebastian Bach, Suite pour violoncelle seul No 3 en ut majeur, BWV 1009, Pierre Fournier, Beethoven-Saal Hannover, 21 décembre 1960

   1. Prélude              03:45 (-> 03:45)
   2. Allemande            03:59 (-> 07:44)
   3. Courante             03:10 (-> 10:54)
   4. Sarabande            05:00 (-> 15:54)
   5. Bourée I/II/I        03:56 (-> 19:50)
   6. Gigue                03:18 (-> 23:08)

Provenance: Archiv Produktion SAPM 198 187

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