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Johann Sebastian BACH, gravure de August WEGER, Leipzig, faite vers 1865 d'après le portrait de Lazarus-Gotlieb SICHLING de 1746
Pierre FOURNIER, photo de presse Archiv Produktion, photographe et date inconnus
Recto de la cassette des disques Archiv Produktion  de l'édition allemande
Étiquette recto du disque Archiv Produktion SAPM 198 188
Étiquette verso du disque Archiv Produktion SAPM 198 188

Johann Sebastian BACH
Suite pour violoncelle seul No 6 en ré majeur, BWV 1012
Pierre FOURNIER
Beethoven-Saal Hannover, 28 et 29 décembre 1960

Pour une courte introduction sur les Suites pour violoncelle de Bach, voir la page de la première suite.

Sur cette sixième suite:

"[...] La sixième des Suites est conçue pour un instrument à cinq cordes accordé par quintes et appelé «viola pomposa». Le registre dans lequel se situent les figures composées par Bach est dans cette oeuvre élargi en conséquence: il comprend plus de trois octaves. Ce qui n’est pas sans poser un problème à l’exécutant se servant d’un violoncelle à quatre cordes et réclame de lui une virtuosité particulière.

Le Prélude est construit sur un vaste développement. Comme dans les Gigues rapides à la manière italienne, Bach utilise ici la mesure à 12/8. À deux reprises, il oppose l’une à l’autre deux mesures dont la seconde est chaque fois comme un écho de la mesure précédente. La première mesure amène une figure dans laquelle la même note doit être exécutée sur deux cordes différentes. Le retour de cette mesure à divers autres degrés de la gamme (donc aussi sur des cordes différentes) introduit dans le cours hâtif de ce mouvement une articulation nette qui en facilite la compréhension. L’accélération du mouvement qui diminue progressivement au milieu du morceau reprend avec ce motif et conduit à un nouveau crescendo affectant désormais une allure encore plus solennelle.

L'Allemande est dans cette Suite une «Allemande grave». En recourant à la technique de la double corde, Bach reprend ici la vieille tradition des Maîtres allemands du violon et l’adapte à l’instrument à cordes plus grave qu’est le violoncelle. Dans sa Suite pour violon seul en si mineur et dans les Partitas n° 3 et n° 4, Bach a écrit des Allemandes d’un genre analogue aux nuances tout aussi subtiles. Le tempo d’origine de celle-ci est à peu près deux foix plus lent que celui des Allemandes simples.

La Courante doit être interprétée (comme dans d’autres Suites) à la manière de la «Courante italienne» dont le mouvement est cependant déterminé par les figures en doubles croches qui se développent ultérieurement. Le morceau débute comme un «concerto» sur un motif en accord ascendant qui se transforme, au début de la seconde partie, en une figure descendante.

La Sarabande est construite sur des accords et exploite les ressources de la double corde. Ses motifs rythmiques illustrent bien les pas les plus simples, les plus typiques de l’ancienne danse.

Les deux Gavottes suivantes renoncent au contraste de la tonalité; toutes les deux sont écrites en ré majeur; la première étant répétée après la seconde.

La Gigue qui conclut cette sixième Suite et par là tout le cycle de ces compositions pour violoncelle seul est cette fois à 6/8. Elle est modérément accélérée, un mouvement plus varié résultant bientôt de l’invention de nouvelles figures. Les possibilités techniques de l’instrument sont exploitées pour développer des figures à la fois caractéristiques de l’exposé rythmique d’une Gigue et capables d’exprimer l’enchaînement harmonique du morceau.
[...]" cité du texte d'Erich DOFLEIN publié dans l'album Archiv Produktion SAPM 198 188
Pierre FOURNIER enregistra cette intégrale des suites de Bach dans la Salle Beethoven de Hannovre (l'actuelle Salle Leibniz), les 20 (suite No 1), 21 (suite No 3), 21 et 22 (suite No 2), 22 (suite No 4 et 5) et les 28 et 29 décembre 1960 (suite No 6), avec un violoncelle de Matteo GOFFRILLER, Venezia 1722 (Production: Karl-Heinz Schneider, Enregistrement: Heinz Wildhagen). Elles furent publiées l'année suivante sur les disques Archiv Produktion APM 14186-88 (mono) et SAPM 198 186-88 (stéréo).

Intérieur de la salle Leibnitz (anciennement Salle Beethoven) de Hannovre en 2013, citée de la page https://www.juliabartha.de/de/2014/01/31/cd-aufnahme-im-beethovensaal-hannover-oktober-2013/
Intérieur de la salle Leibnitz (anciennement Salle Beethoven) de Hannovre en 2013,
cité de de cette page du site de Julia BARTHA.

Voici donc...

Johann Sebastian Bach, Suite pour violoncelle seul No 6 en ré majeur, BWV 1012, Pierre Fournier, Beethoven-Saal Hannover, 28 et 29 décembre 1960 1960

   1. Prélude              05:01 (-> 05:01)
   2. Allemande            05:45 (-> 10:46)
   3. Courante             03:46 (-> 14:32)
   4. Sarabande            03:48 (-> 18:20)
   5. Gavotte I/II         04:38 (-> 22:58)
   6. Gigue                04:05 (-> 27:03)

Provenance: Archiv Produktion SAPM 198 188

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