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Ernst MÄRZENDORFER, un portrait cité de la page https://www.musikverein-graz.at/mitgliedschaft/ernst-maerzendorfer-2-musikverein-fuer-steiermark-archiv/
Recto de la pochette du disque MHS Orpheus OR H-101
Étiquette recto du disque MHS Orpheus OR H-101
Étiquette verso du disque MHS Orpheus OR H-101

Joseph HAYDN
Symphonie No 1 en ré majeur
Orchestre de Chambre de Vienne
Ernst MÄRZENDORFER
The Musical Heritage Society Inc. OR H-201

Joseph Haydn composa ses premières symphonies aux alentours de 1757-1760, alors qu’il était directeur de la musique à la cour du comte Ferdinand Maximilian Franz Morzin (1693-1763). Avec son fils Carl Joseph Franz (1717-1783), le comte Morzin entretenait une modeste formation musicale, tant pendant la saison d’hiver à Vienne que dans sa résidence d’été à Lukavec, près de Plzen en Bohême

Ce groupe de „symphonies pour le Comte Morzin" comprend les oeuvres suivantes:


Extrait de la chronologie établie par James WEBSTER en 1990.

Dans son étude très approfondie des symphonies de Haydn, James Webster arrive aux conclusions "[...] que Haydn entra au service de Morzin et composa ses premières symphonies très vraisemblablement en 1757; que sa première symphonie fut effecti­vement celle que nous appelons la N° 1 en ré et que la N° 37 compte parmi les toutes premières; et qu'elles furent bientôt suivies des Nos 2, 4, 5, 10, 11, 18, 27, 32, 33 et 107 (“A”). Comme nous n’avons à présent pas de base sûre pour une chronologie plus précise de ces oeuvres, l’auditeur est libre de savourer collectivement ces premiers fruits délectables de la muse symphonique de Haydn [...]"

Sur les caractéristiques de ce premier groupe:

"[...] Le premier groupe de symphonies de Haydn présente un profil relativement uniforme, du moins comparé à l’étonnante diversité des volumes 2 et 3. [...] les onze oeuvres sont toutes orchestrées pour deux hautbois, deux cors et cordes (plus trompettes et timbales dans la N° 32), et seul le mouvement lent initial de la N° 5 présente une écriture franchement concertante. Elles se répartissent en coupes formelles bien définies, lesquelles sont en outre liées à des différences de style et de ton pour les mouvements individuels; ces combinaisons de coupes et de styles de mouvements créent un certain nombre de “types” distincts pour l’ensemble des symphonies. (Aucune n’emprunte ce qui deviendra par la suite la forme traditionnelle en quatre mouvements, vif-lent-menuet-vif.) C’est dans une large mesure cette clarté typologique qui garantissait leur intelligibilité pour les auditeurs du XVIIIe siècle.

La majorité de ces symphonies (Nos 1, 2, 4, 10, 27, 107 [“A”]) sont en trois mouvements, vif-lent-vif, avec le mouvement lent dans une tonalité contrastante. Les deux seules oeuvres en quatre mouvements avec un mouvement vif initial sont en ut (Nos 32 et 37); leurs mouvements médians sont cependant en ordre “inverse” (avec le menuet avant le mouvement lent). Les deux autres oeuvres en quatre mouvements (Nos 5 et 11) placent le mouvement lent en position initiale, ce qui donne la succession lent-vif-menuet-vif; les quatre mouvements sont en outre tous dans le ton principal. Elles diffèrent également de toutes les autres oeuvres de ce volume en ce qu’elles sont écrites dans les tonalités relativement “éloignées” de la majeur et mi bémol majeur (l’éventail des tonalités ne s’étend par ailleurs que de ré majeur à si bémol majeur). Enfin, la N° 18 commence également par un mouvement lent, mais la forme (à nouveau dans le ton principal tout du long) n’est complétée que par deux mouvements supplémentaires: un Allegro médian et un Tempo di Menuet final.

Les mouvements vifs initiaux sont toujours les plus longs et les plus denses de leurs oeuvres respectives, écrits dans une forme sonate ou dans une variante très proche, à 3/4 ou 4/4. (Les seules exceptions sont les deux symphonies en quatre mouvements en ut, dans lesquelles l'Allegro molto initial est à 2/4, dans ce qui va devenir la mesure typique du “finale”.) Les mouvements lents sont aussi relativement allants (Andante) et généralement “légers” de style (même lorsqu’ils sont en mineur ou pseudo-contrapuntiques), également de forme sonate; ils sont écrits pour cordes seules. Les finales sont très rapides et très courts, à 3/8 (ou à 6/8 dans la N° 107 [“A”]); ce sont soit des formes sonates miniatures soit des structures da capo.

En revanche, dans les Nos 5, 11 et 18, le mouvement lent initial, comme il convient à sa position en tête de la symphonie, est généralement un dense Adagio, extrêmement développé (Andante dans la N° 18, mais néanmoins très élaboré et partiellement contrapuntique); il utilise à la fois les hautbois et les cors. Le mouvement vif principal, en seconde position, est par conséquent plus court et plus uniforme de texture, ou de forme moins développée, qu’un mouvement vif initial; autre conséquence: le finale renonce au type “bref ” à 3/8 en faveur d’une forme sonate plus élaborée, de mesure binaire, et de styles différents (ou d’un long Tempo di Menuet dans la N° 18).
[...]" cité des notes de James WEBSTER - dans une traduction de Dennis COLLINS - publiées en 1993 dans le coffret de CDs 436 428-2 des Éditions de L'Oiseau-Lyre.

Dans les années 1960 (*), Ernst MÄRZENDORFER (son portrait à gauche devrait être contemporain de cette période) enregistra l'intégrale des symphonies de Joseph Haydn avec l'Orchestre de chambre de Vienne (Wiener Kammerorchester) pour le label Musical Heritage Society. Pour plus de détails sur cette intégrale voir les excellentes publications de Christopher HOWELL sur les pages suivantes de MusicWeb International: 1ère partie, 2e partie.

[*] Je n'ai pas encore pu trouver de datation précise pour l'enregistrement et la publication des symphonies de Haydn sous la direction de Märzendorfer: si une personne visitant cette page en sait plus, toutes informations m'intéressent -> couriel!

Une courte présentation de la première symphonie:

"[...] La plus connue de toutes les symphonies de jeunesse de Haydn commence, de façon inhabituelle, par un crescendo ascendant (à ne pas confondre avec le “crescendo de Mannheim”, beaucoup plus long et moins instable). Le Presto initial, malgré son incessant élan rythmique, comporte de nombreuses idées motiviques différentes — ce ne sont pas vraiment des “thèmes” — et changements de texture: par exemple, au début du second groupe à la dominante, la soudaine rupture de la texture piano contrastante, au moment précis où l’on attend une cadence forte; ou le bref épisode agité en mineur, en phrases contrastantes d’une mesure et demie. Le bref développement fragmente et recombine les motifs; les fanfares de cor qui annoncent la réexposition imminente, laquelle est considérablement raccourcie, mais procède par ailleurs régulièrement, sont particulièrement saisissantes.

Le mouvement lent instaure aussitôt l’inimitable climat de profondeur alerte, si caractéristique des Andantes médians de Haydn. Il est de forme sonate, avec un tournant “surprise” vers le mode mineur et un contrepoint plus dense pour la reprise du thème initial.

Le Presto conclusif est un exemple du finale “bref à 3/8” de Haydn; mais le phrasé est irrégulier et imprévisible tout du long.
[...]" cité des notes de James WEBSTER - dans une traduction de Dennis COLLINS - publiées en 1993 dans le coffret de CDs 436 428-2 des Éditions de L'Oiseau-Lyre.

L'enregistrement de la symphonie No 1 de Haydn fut publié sur le disque Musical Heritage Society, OR Series (*), OR H-201: les symphonies No 1 et 2 sur la première face, les symphonies No 3 et 4 sur l'autre face.

[*] OR Series est l'abréviation de "Orpheus Series": noter la lyre - symbolisant Orphée - tenue par le personnage du logo sur la pochette et les étiquettes

Voici donc...

Joseph Haydn, Symphonie No 1 en ré majeur, Orchestre de Chambre de Vienne, Ernst Märzendorfer

   1. Presto                     04:57 (-> 04:57)
   2. Andante                    03:05 (-> 08:02)
   3. Finale: Presto             02:17 (-> 10:19)

Provenance: The Musical Heritage Society Inc., Orpheus Series OR H-201

que vous pouvez obtenir en...

pour un téléchargement libre

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