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Hector BERLIOZ
Hector BERLIOZ, Ouverture „Le Corsaire“, H 101b, Op. 21
Orchestre Philharmonia
Paul KLETZKI
6 septembre 1951, „Kingsway Hall“, Londres

Pour une courte présentation des neuf oeuvres du genre de l’ouverture de concert composées par Hector BERLIOZ, voir au début de cette page de mon site.

Cette ouverture de concert fut composée pendant les vacances de Berlioz à Nice, en août 1844 à la „Tour des Ponchettes“, une tour surplombant la mer, et donnée en première audition sous le nom „Ouverture de la Tour de Nice“ le 19 janvier 1845 au „Cirque Olympique“, dit aussi „Cirque des Champs-Élysées“, sous la direction du compositeur. Plus tard, elle fut rebaptisée d'après „Le Corsaire rouge“ de Fenimore Cooper, mais son titre définitif resta „Le Corsaire“. Elle fut donnée en première audition à Brunswick le 8 avril 1854. Berlioz la publia l'année suivante, en la dédiant à son ami James William Davison.

Voir cette page du site de Michel Austin et Monir Tayeb dédié à Hector Berlioz pour une présentation détaillée de cette oeuvre, et cette autre page du même site pour la transcription d'un commentaire paru le 25 janvier 1845 dans l’„Illustration, Journal universel“ à l'occasion de la première audition de l'„Ouverture de la Tour de Nice“.

«« Le corsaire est loin d'être la plus célèbre des ouvertures de Berlioz, mais c'est l'une des meilleures. Écrite dans la tonalité principale de do majeur, c'est une pièce enjouée et sans nuages; la section lente traditionnelle, aussi belle soit-elle, est limitée à 23 mesures, dans la tonalité éloignée de la bémol. La pièce se distingue par son contrepoint mélodique, la beauté plastique de ses airs, qui contrastent avec l'atmosphère chimérique de ses thèmes rapides (passages enlevés et syncopes pleines d'esprit). C'est l'une des partitions les plus exigeantes, techniquement, de Berlioz, ce qui explique peut-être son relatif désintérêt.

Comme à son habitude, l'écriture orchestrale est à la fois puissante et légère: elle brille et scintille. Le compositeur traite la forme sonate avec une liberté encore plus insouciante qu'auparavant, intégrant quelques subtiles réminiscences de la section lente dans la section de développement de l'Allegro principal. Une fois de plus, le thème d'ouverture a davantage un caractère introductif, et c'est la deuxième idée, l'un des thèmes les plus envoûtants du compositeur, qui reste longtemps dans notre mémoire après avoir conduit l'ouverture à une apogée passionnante. »» résumé d'un texte de Harry HALBREICH.

Dans l'interprétation qui en est proposée sur cette page, Paul KLETZKI dirige l'Orchestre Philharmonia, une prise de son faite par l'équipe du label Columbia le 6 septembre 1951 dans le „Kingsway Hall“ de Londres.

        Allegro assai - Adagio sostenuto - Tempo I. Allegro assai     08:42

Provenance: Columbia Entré RL 3071

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