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Hermann SCHERCHEN, cliquer pour une vue agrandie
Hermann SCHERCHEN et l'Orchestre Municipal de Winterthur, cliquer pour une vue agrandie
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Les six quatuors Op. 3 de Hoffstetter, attribués d'abord à Haydn, cliquer pour voir l'original et ses références
Les six quatuors Op. 3 de Hoffstetter, attribués d'abord à Haydn, cliquer pour voir l'original et ses références

Joseph HAYDN / Roman HOFFSTETTER
Sérénade, 2e mouvement du Quatuor à cordes
en mi majeur Op. 3 No 5
Orchestre municipal de Winterthur
(Stadtorchester Winterthur)
Hermann SCHERCHEN
20 mai 1942, HMV

Face du 78 tours HMV BD 6090, OZA 699, avec la Sérénade de Joseph Haydn
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Selon cette étiquette, cette sérénade provient du second mouvement «Andante cantabile» du 5e quatuor à cordes de l'opus 3 de Joseph HAYDN. La question de l’authenticité des six quatuors rassemblés dans cet «opus 3» occupe toutefois les experts depuis le milieu du XIXe siècle. L'opinion la plus répandue aujourd'hui est qu'il s'agirait en fait d'une composition de Roman HOFFSTETTER, un compositeur classique et moine bénédictin qui admirait Joseph Haydn au point d’en imiter le style.

"[...] Les six quatuors constituant l’op. 3 furent publiés à Paris par Bailleux en 1777. Si Haydn en est l’auteur, il est extrêmement improbable qu’ils aient été composés beaucoup plus tard que 1764, mais au moins un expert a proposé une date de composition au début des années 1770, ce qui semble très douteux. Fait inhabituel pour Haydn, ces ouvrages ne subsistent que dans leur édition imprimée, ce qui jette encore plus de doutes sur leur authenticité. De plus, Robbins Landon et Alan Tyson ont découvert les traces d’une inscription sur les parties séparées indiquant clairement qu’à l’origine, les planches d’imprimerie portaient une attribution au ‘Signor Hofstetter’. Cette découverte les a fait parvenir à la conclusion, fort plausible étant donnés les procédés peu orthodoxes de nombreux éditeurs du XVIIIè siècle, que Bailleux a remplacé le nom de Hoffstetter par celui de Haydn afin de faire augmenter son potentiel de vente. Le véritable compositeur des Quatuors op. 3 serait donc le ‘Signor Hofstetter’, le Pater Romanus Hoffstetter. Même si cette solution semble des plus satisfaisantes, elle n’est pas entièrement irréfutable. Elle ne prouve pas non plus de manière incontestable que les quatuors sont réellement l’oeuvre de Hoffstetter. Pour ce faire, il serait nécessaire de prouver qu’ils ne pourraient absolument pas être d’une autre main, tâche difficile, voire impossible, au vu des indications externes et internes. Bref, nous avons devant nous une série d’oeuvres pouvant être de Haydn, de Hoffstetter ou ni de l’un ni de l’autre. [...]" cité d'un texte d'Allan Badley - traduction de David Ylla-Somers - publié par Naxos dans le livret du CD 8.555704.

Voir le texte d'Allan Badley pour plus de détails sur les arguments pro / contra. Sa conclusion: "[...] D’une certaine manière, la question de leur paternité, même si elle est bien sûr passionnante, n’est pas primordiale, puisque ces ouvrages existent par eux-mêmes. Quel qu’en soit le compositeur, ces quatuors comportent de nombreuses pages admirables. Ils sont élégants, composés avec application et comportent de vifs mouvements externes, des mouvements lents tendres et gracieux, et la sorte de menuet cadencé et enivrant indissociable de la musique autrichienne de l’époque. On ne trouve guère de développements complexes du matériau thématique, mais chaque mouvement a sa propre logique et une assurance musicale inhérente. Il s’agit bien de quatuors, pas de symphonies à plus petite échelle, et leur compositeur sait tirer parti des sonorités intimes et des subtiles possibilités de textures des quatre instruments solistes. Ce sont des œuvres simples lorsqu’on les compare aux grands quatuors pour cordes de Haydn et Mozart, mais leur fraîcheur et leur enjouement sont très attrayants. On peut imaginer Haydn les parcourant à la fin de sa vie, souriant de leur naïveté occasionnelle et, certain ou non d’en être l’auteur, n’ayant aucune honte à en assumer la paternité. [...]"

La Sérénade est l'un des meilleurs exemples du charme mélodique des quatuors de l'opus 3, et du savoir-faire du compositeur, quel qu'il soit.

Hermann SCHERCHEN avec l'Orchestre Municipal de Winterthur
photo non datée provenant des archives de l'orchestre

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Hermann Scherchen dirigeant le «Stadtorchester Winterthur»: c'est l'un des assez rares témoins de son activité avec cet orchestre. Il l'a certes dirigé depuis 1922 et pendant près de 30 ans, il n'existe hélas que peu d'enregistrements de cette époque. Tous proviennent de disques 78tours commerciaux, étant donné que de la totalité des concerts qu'il a donné pour la radio avec cet orchestre, aucun enregistrement n'a hélas été conservé. Cet enregistrement fut fait pour «His Master's Voice», à Zürich, apparamment dans la même séance que la Symphonie en ré majeur, WQ 183 No 1, H 663, de Carl Philipp Emanuel Bach. Dans ces années de guerre les enregistrements et le pressage des disques n'ont pu être faits qu'avec du matériel plus ou moins de fortune, de moins bonne qualité. Mais malgré leurs imperfections techniques, ces documents de cette période «Scherchen» de l'orchestre de Winterthur restent extrêmement précieux.

Selon la discographie de Michael Gray, cet enregistrement date du 20 mai 1942. Il fut publié sur le 78 tours HMV DB 6090 (sur l'autre face: Menuet de Boccherini, par les mêmes interprètes).

L'enregistrement diffusé à la radio était assez griffé: je n'ai toutefois fait qu'un léger décliquage avec «ClickRepair»: il serait certainement possible de faire mieux, mais nécessiterait trop de temps...

Voici donc...

Joseph Haydn / Roman Hoffstetter, Sérénade, 2e mouvement du Quatuor à cordes en mi majeur Op. 3, No 5, HOB III:17, Orchestre Municipal de Winterthur (Stadtorchester Winterthur), Hermann Scherchen, 20 mai 1942 (Andante cantabile 03:45)

Provenance: Radiodiffusion, un repiquage du 78 tours HMV DB 6090

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