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Recto de la pochette du disque Lyrichord LL 32
Verso de la pochette du disque Lyrichord LL 32
Étiquette recto du disque Lyrichord LL 32
Étiquette verso du disque Lyrichord LL 32

Joseph HAYDN
Symphonie en ré majeur No 70
Orchestre de chambre de l'Académie
d'État de Musique de Vienne
Hans SWAROWSKY
février 1952, Salle Mozart du «Konzerthaus» de Vienne

Composée en 1779, cette symphonie se distingue par une qualité d'écriture contrapuntique remarquable. Elle "[...] commence de manière assez conventionnelle. Le matériau du premier thème du Vivace d’introduction, sur l'accord parfait de ré, auquel répond une phrase reposant sur un motif en croix, nourrit également le deuxième thème, à la dominante (la majeur). C'est au cours du bref développement qu'un avant-goût de la vraie nature de l'oeuvre se révèle, cependant que le motif d'accord parfait se trouve fragmenté sur trois niveaux se chevauchant, aux cordes supérieures et graves. Cette strette extrêmement condensée, bien que non exceptionnelle pour l'époque, donne une idée de ce qui va suivre.

Le deuxième mouvement, Andante, est aussi froid et admirable que le marbre. Oscillant entre ré majeur et mineur, il met en oeuvre un contrepoint renversable orchestré avec sobriété, deux lignes se trouvant simultanément énoncées, tout d’abord aux cordes avec sourdine, conçues de manière à ce que l’une puisse être jouée à la voix supérieure et la seconde à la basse, et inversement. Bien que les reprises des différentes sections fassent intervenir une ornementation de plus en plus riche, jamais la rigoureuse et énigmatique structure contrapuntique ne fléchit.

On retrouve cette même sobriété de l'orchestration dans le Menuet, lequel conduit à l'Allegro con brio final. Au terme d’une section d'introduction entrecoupée de cadences abruptes et faisant entendre un ré aigu cinq fois répété, ces notes réitérées vont s’affirmer tel l’un des trois brefs sujets sur lesquels va s’édifier la section principale du mouvement, une rigoureuse triple fugue en ré mineur. Densité et tension ne cessent progressivement de croître, en recourant essentiellement à la technique de la strette, jusqu'à ce qu’une pédale harmonique sur la dominante (la ) conduise la musique vers sa conclusion. Un brusque mi bémol dissonant et à l’unisson fait basculer la fugue en mode majeur, dans la lumière duquel s’achève le mouvement.
[...]" cité des notes de programme de Ian D. CREW, traduction de Michel ROUBINET, publiées en 2002 dans le livret du CD Naxos 8.555708

Cette symphonie fut donnée en (première?) audition lors de la fête du 18 décembre 1779 pour la pose de la première pierre du nouvel opéra de la cour des Esterházy (qui avait été détruit par un incendie le 18 novembre précédent) et pour le soixante-cinquième anniversaire du prince: "[...] celui-ci put entendre une somptueuse symphonie en ré majeur (Hob. I:70), entre le style galant et le style savant, dans le finale de laquelle son jovial compositeur privé s’était encore réservé une plaisanterie bien placée: avec un « parfum de théâtre» – Robbins Landon, spécialiste de Haydn, imagine un arlequin bondissant sur la scène pour écarter silencieusement le rideau baissé – s’ouvre une fugue «a 3 soggetti in contrapunto doppio» (à trois sujets en contrepoint double) qui s’offre au «connaisseur exigeant» pour lequel elle fut écrite comme une oeuvre d’une grande force créatrice. Mais le compositeur, qui connaît l’humour de son prince, fait réapparaître à la fin le plaisantin au costume multicolore pour refermer le rideau avec un geste bruyant.[...]" cité de «HAYDN, LE MAÎTRE DE CHAPELLE», un texte de Christian MORITZ-BAUER publié en 2016 dans le livret du CD ALPHA 674 d'Alpha Classic - Outhere Music.

Pour plus de détails sur cette symphonie, voir la page correspondante du site haydn107.com.

Pour le texte de Howard Chandler ROBBINS LANDON publié au verso de la pochette du disque Lyrichord LL 32, voir au bas de cette page.

Hans SWAROWSKY enregistra cette symphonie pour le label Lyrichord en février 1952 (ainsi que précisé dans le texte de Howard Chandler ROBBINS LANDON publié au verso de la pochette: «All three works were recorded in the Mozartsaal of the Konzerthus in Vienna during February, 1952, under the technical supervision of Otto Leitner»), en même temps que l'Ouverture en si bémol K. Anh. C 11.05 (K.Anh.8, KV 311a) - dite „2e symphonie de Paris“ -, et la symphonie No 54 de Haydn, ces 3 oeuvres avec le «Chamber Orchestra of the Vienna State Academy of Music» - l'Orchestre de chambre de l'Académie d'État de Musique de Vienne - souvent plus simplement nommé «Akademie-Kammerorchester Wien» (à ne pas confondre avec le Wiener Kammerorchester, l'Orchestre de Chambre de Vienne).

Le tout fut publié sur le disque Lyrichord LL 32 - réédité peu après sur Nixa LLP 8032 (mentionné dans le 3e suppl. du «The World's Encyclopaedia of Recorded Music» (WERM)) -, la courte oeuvre de Mozart complétant le recto du disque. Pour les deux symphonies de Haydn, il s'agissait de premières au disque (ce qui est confirmé par le WERM et ses suppléments): "[...] The two Haydn symphonies here recorded were played from manuscript; no record of a performance of either work for at least the last hundred years has been traced, so this record may be considered a sort of première [...]" Howard Chandler ROBBINS LANDON au début de ses notes publiées au verso de la pochette du disque Lyrichord LL 32.

Les 1er et 2e mouvements sont joués sans reprise, une pratique apparemment habituelle jusque dans les années 1960. Dans l'intégrale de Ernst Märzendorfer elle fut également enregistrée sans les reprises. Antal Dorati enregistra le 1er mouvement avec reprise, mais le second sans reprise, peut-être afin de pouvoir faire tenir la symphonie sur une seule face de disque? L'un des enregistrements avec reprises dans les 1er et 2e mouvements - que je connais - est celui fait en concert par Dean Dixon en 1969.

Voici donc...

Joseph Haydn, Symphonie en ré majeur No 70, Orchestre de chambre de l'Académie d'État de Musique de Vienne, Hans Swarowsky, février 1952, Salle Mozart du «Konzerthaus» de Vienne

   1. Vivace con brio                                          04:07 (-> 04:07)
   2. Specie d´un Canone in Contrapunto doppio. Andante        04:36 (-> 08:43)
   3. Menuett. Allegretto                                      03:05 (-> 11:48)
   4. Finale. Allegro con brio                                 02:47 (-> 14:35)

Provenance: Lyrichord LL 32

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