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La Gioconda at the Covent-Garden theatre, estampe Forestier [sig.], B. Taylor [sig,], 1883
Copyright: domaine public, ID: ark:/12148/btv1b8437750c, Bibliothèque nationale de France, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie et les références
Amilcare Ponchielli, gravure d'Henri Dochy (découpée d'un journal), Domaine public. - Licence Creative Commons Marque du Domaine Public 1.0., Cote Del. Carton 106/10, Fonds Delpit, Bibliothèque de la Ville de Bordeaux, Cliquer sur la photo pour voir pour voir une vue agrandie et les references

Amilcare PONCHIELLI
La «Danza delle ore»
ballet de l'opéra «La Gioconda»
Nordwestdeutsche Philharmonie
Wilhelm SCHÜCHTER
octobre 1954, Rudolf-Oetker-Halle, Bielefeld

Gioconda d'Amilcare Ponchielli, Estampe de Jieben [sig.] et H. Ngerer & Goschl [sig.]
représentant les points forts de l'opéra. Au bas à droite est représentée la fin tragique de l'opéra, Gioconda se suicidant avec un poignard. Date d'édition: 1876-1899, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b8437749q, Bibliothèque nationale de France, Notice du catalogue
Le ballet «Danza delle ore» - la Danse des heures - est certainement la partie de musique la plus connue de l'opéra «La Gioconda» d'Amilcare Ponchielli. En 1940, Walt Disney s'en inspira dans une séquence de son long-métrage d'animation «Fantasia», faisant effectuer les pas de danse par des autruches, des hippopotames, des crocodiles et des éléphants, et contribua ainsi à la rendre encore plus célèbre.

(à gauche: Un flamengo qui aurait pu interpréter l'un de ces pas de danse, mais qui pour le moment nourit son poussin... Une photo Walter Zoo citée du magazine Migros No 38, 2018, page 103)

L'action se déroule à Venise au XVIIe siècle. Enzo Grimaldi, un noble banni de Venise, revient déguisé en marin. Il est aimé par la cantatrice Gioconda, mais aime Laura, la femme du grand conseiller Alvise. Barnaba, un espion qui désire Gioconda mais qu'elle repousse, reconnait Enzo et le dénonce au conseil. Pour plus de détails voir par exemple cette page en anglais de Wikipedia.

Dans le troisième acte de l'opéra, Alvise, le mari de Laura, est furieux de la liaison que sa femme entretient avec Enzo Grimaldi et la force à avaler du poison. «Sì, morir ella de'!» / „Oui, elle doit mourir!“. Mais Gioconda - qui aime certes Enzo, mais dont Laura avait sauvé sa mère de la mort - a réussi à remplacer le poison par un somnifère! Laura s'endort, son époux Alvise la croit morte... Ce soir là, Alvise donne und fête somptueuse dans une salle attenante: Cavaliers, Dames et Masques entrent. Alvise va à leur rencontre pour les recevoir et les saluer. Il annonce le début des réjouissances: c'est là que se situe le ballet „La danse des heures“, à la fin de la 6e scène. Dans la scène suivante, le fourbe Alvise montre à ses invités (parmi lesquels, Enzo) sa femme, que tout le monde pense morte. Enzo, fou de chagrin se jette sur Alvise mais il est maîtrisé par les gardes (scène représentée au centre de l'estampe ci-dessus).

Avec ses 4 pas de danse - heures de l’aurore, du jour, du soir et de la nuit -, la musique du ballet reflète le passage de l’aube au jour et du jour à la nuit, symbolisant et dramatisant le conflit entre l’obscurité et la lumière dans une oeuvre où cette simple dualité reflète le choix entre le bien et le mal.

Recto de la pochette du disque Imperial ILP 110
Wilhelm SCHÜCHTER enregistra ce ballet, ainsi que trois autres courtes pièces (*), pour le disque Imperial ILP 110 (sous-label de la «Electrola Gesellschaft m.b.H.»), avec la «Nordwestdeutsche Philharmonie» de Herford, dont il fut le chef titulaire de 1953 à 1955.

(*) «Ein Abend In Der Oper»: Franz Schmidt, «Zwischenspiel aus der Oper Notre-Dame»; Richard Strauss, «Walzer aus der Oper Der Rosenkavalier»; Charles Gounod, «Faust-Walzer aus der Oper Margarete»; Amilcare Ponchielli, «Tanz Der Stunden aus der Oper La Gioconda»

L'enregistrement provient de la collection de Harry Schultz / Theatersammlung Dortmund, qui a numérisé lui-même ses deux disques („Imperial ILP 110“ et „La voce del padrone QIM 6373“): je le remercie pour sa grande générosité. Disque et transfert sont en excellent état: il n'y a presque pas été necessaire de restaurer ce transfert.

Voici donc...

Amilcare Ponchielli, «Danza delle ore» de «La Gioconda», Op. 9, Nordwestdeutsche Philharmonie, Wilhelm Schüchter, octobre 1954, Rudolf-Oetker-Halle, Bielefeld

Andante poco mosso (08:43)

Provenance: Imperial ILP 110

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Amilcare Ponchielli, «Danza delle ore», NWDP, Wilhelm Schüchter





La Gioconda at the Covent-Garden theatre, estampe Forestier [sig.], B. Taylor [sig,], 1883
Copyright: domaine public, ID: ark:/12148/btv1b8437750c, Bibliothèque nationale de France
Amilcare Ponchielli, gravure d'Henri Dochy (découpée d'un journal)
Domaine public - Licence Creative Commons Marque du Domaine Public 1.0.
Cote Del. Carton 106/10, Fonds Delpit, Bibliothèque de la Ville de Bordeaux