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Recto de la pochette du disque Metro Goldwyn Mayer MGM 3513, cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Sondra BIANCA en ??, lieu ??, photographe ??, cliquer pour une vue agrandie
Arthur WINOGRAD dans les années 1950

Robert SCHUMANN
Introduction et Allegro appassionato, op. 92
Concertstück»)
Sondra BIANCA
«The Philharmonia Orchestra of Hamburg»
Arthur WINOGRAD
1957, Metro Goldwyn Mayer MGM E-3513

Robert Schumann composa trois oeuvres pour piano et orchestre: en 1841, à Leipzig, il écrivit une „Fantaisie pour piano et orchestre“ qu'il révisa à Dresde, en 1845, pour en faire le premier mouvement du Concerto pour piano et orchestre en la mineur, opus 54, en lui ajoutant deux autres mouvements. L'„Introduction et Allegro appassionato“, opus 92, fut composé en 1849, à Dresde, et l'„Introduction et Allegro de concert“, opus 134, en 1853 à Düsseldorf: ce sont deux ouvrages que l'on pourrait presque prendre pour des concertos pour piano en un seul mouvement. À elles trois, ces oeuvres reflètent les différentes influences et périodes de la vie créatrice de Robert Schumann: Leipzig, Dresde et Düsseldorf. Les deux dernières ne sont que peu souvent jouées, peut-être parce qu'elles sont difficiles, le soliste doit beaucoup travailler pour maitriser tous leur détails compliqués et complexes.

Ces trois oeuvres furent souvent groupées sur un seul disque, comme par exemple dans celui-ci:

Contrairement au concerto pour piano, L'„Introduction et Allegro appassionato“, opus 92, fut conçu d’emblée en un seul mouvement: en 1836 déjà, dans un compte rendu des Concertos pour piano nos 5 et 6 d’Ignaz Moscheles, Schumann avait estimé qu’il manquait au répertoire «des petits morceaux concertants dans lesquels le virtuose puisse interpréter en même temps [c’est-à-dire dans un seul mouvement] un Allegro, un Adagio et un Rondo» (dans: Neue Zeitschrift für Musik, vol. 4, 1836, p. 123). Son opus 92 fut manifestement une manière de combler cette lacune:

"[...] dans son «Projectenbuch», à l’année 1849, il parle d’un «Concerto pour piano de forme individuelle» (cité d’après Robert Schumann. Neue Ausgabe sämtlicher Werke, série I, groupe 2, vol. 2: Introduction und Allegro appassionato, éd. par Ute Bär, Mayence, etc., 2007, p. 189[...]). Il commença en septembre à mettre ce projet en oeuvre. On peut suivre grâce à plusieurs inscriptions dans son «Haushaltbuch» [...] l’évolution du travail de composition, du 18 au 26, et, à partir du 21, de l’orchestration. À la date du 26 septembre figure l’indication: «Achevé l’orchestration de l’Allegro» (cité d’après Robert Schumann. Tagebücher, vol. 3: Haushaltbücher, 2e partie: 1847– 1856, éd. par Gerd Nauhaus, Bâle/ Francfort-sur-le-Main, 1982, p. 504). Clara Schumann nota elle-même dans son journal à la date du 20 septembre 1849: «Robert a achevé aujourd’hui l’esquisse d’un Allegro de concert avec introduction […]. J’ai vraiment hâte de le jouer – c’est très passionné, et je le jouerai certainement de cette manière. L’introduction […] est très belle, la mélodie profondément sentie – il faut que je me plonge plus en détail dans l’Allegro pour m’en faire une parfaite idée» (cité d’après Berthold Litzmann, Clara Schumann. Ein Künstlerleben, vol. 2, Leipzig, 71925, p. 196).[...]" cité du texte de Ernst HERTTRICH, Berlin, Printemps 2012, publié dans la préface de l'édition Henle.

L’oeuvre fut donnée en première audition le 14 février 1850 au Gewandhaus de Leipzig avec Clara Schumann au piano et Julius Rietz à la baguette.

"[...] Fluide, l'introduction de l'opus 92 est nimbée d'une rêverie heureuse: ses images charmantes, pleines de délicatesse, nous évoquent la belle âme d'Eusebius (face tendre et nostalgique de la personnalité de Schumann).

L'allegro appassionato, en revanche, est typique de Florestan, autre aspect de la personnalité schumannienne, à ceci près que cet alter ego à l'humeur changeante a lui-même acquis une certaine maturité. Des relents de vitalité organiques émanent de l'élan rythmique, les voûtes de l 'expression mélodique se déploient sous la noblesse de la forme symphonique. Le soldat, réveillé de son rêve, se met en marche avec entrain. Le dynamisme de la composition prend la forme même de la vie: contractée jusqu'à ce que la vision qui émerge à l'horizon s'éclaircisse. De nouveau, le cor rappelle l'image qui conduit par une transformation musicale le rêve de l'introduction à un niveau plus élevé. L'aspect révélateur de la musique, en résolvant la contradiction entre le rêve et la réalité, élève l'antithèse au niveau de la portée poétique. L'oeuvre, composée en huit jours seulement, est un véritable trait de génie. Elle est d'une telle cohésion qu'on n'a jamais le sentiment d'une oeuvre fragmentaire. On n'en regrette pas moins qu'aucun autre mouvement ne soit venu la compléter, car ce „deuxième“ concerto de Schumann aurait alors certainement été beaucoup plus souvent donné en concert. Malheureusement, du fait de son seul mouvement, ce morceau n'a pas rencontré à ce jour, malgré son indubitable qualité, le succès qu'il mérite.
[...]" Cité d'un texte de Akio Mayeda, Professeur de Musicologie de l'Université d'Heidelberg et rédacteur en chef de l'édition complète des oeuvres de Robert Schumann, traduction de Françoise Le Brun, publié dans le livret du CD SK 64577 de Sony (Murray Perahia, piano, Orchestre Philharmonique de Berlin, Claudio Abbado)

Dans l'enregistrement présenté sur cette page, la soliste est Sondra BIANCA, elle est accompagnée par un orchestre nommé «The Philharmonia Orchestra of Hamburg» dirigé par Arthur WINOGRAD: pour quelques informations sur cet orchestre, voir cette page de mon site. La dénomination correcte de cet orchestre est «Hamburger Kammerorchester», un orchestre fondé en 1950 par Hans-Jürgen WALTHER, et qu'il dirigea jusqu'en 1957.
Étiquette verso du disque MGM E 3513
Étiquette verso du disque MGM E 3513
Il subsiste toutefois une certaine incertitude en ce qui concerne le chef d'orchestre. Il existe un deuxième disque avec exactement les mêmes oeuvres, également Sondra Bianca en soliste, le même orchestre, mais dirigé par J. RANDOLPH JONES, publié par VEGA dans sa série „Musique pour tous“, selon la fiche de la BNF paru en 1962?!

Recto de la pochette du disque VEGA MT 10.127
Recto de la pochette du disque VEGA MT 10.127
Il me semble fort improbable que la même soliste et le même orchestre aient enregistré ces trois oeuvres à deux reprises, à quelques années d'intervalle, d'autant plus que les deux enregistrements me semblent quasiment identiques. Je fais toutefois plus confiance aux données de la première parution sur MGM E 3513, donc enregistrés sous la direction de Arthur WINOGRAD. Si une personne visitant cette page en sait plus, toutes informations m'intéressent -> couriel!

Voici donc...

Robert Schumann, Introduction et Allegro appassionato, «Concertstück», op. 92, Sondra Bianca, «The Philharmonia Orchestra of Hamburg», Arthur Winograd, 1957     14:47

Provenance: Metro Goldwyn Mayer MGM E-3513

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   Introduction et Allegro appassionato