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Paul PARAY en croisière, lieu, date et photographe inconnus, cité de http://www.paulparay.fr/paray_biographie.html
Maurice Ravel, date, lieu et photographe inconnus

Maurice RAVEL
Le Boléro, M 81
Orchestre Philharmonique de la Radiodiffusion Française
Paul PARAY
7 février 1969, Salle Pleyel

Le Boléro de Maurice Ravel (initialement appelé Fandango) est à la fois une musique de ballet et une pièce de concert composée en 1928 et donnée en première audition publique le 22 novembre de la même année à l’Opéra Garnier, par l'Orchestre Straram sous la direction de Walther Straram, et sa dédicataire, la danseuse russe Ida Rubinstein.

L'ensemble de ballet d'Ida Rubinstein costumés pour le ballett
L'ensemble de ballet d'Ida Rubinstein costumés pour le ballett "Boléro".
Ida Rubinstein et Maurice Ravel au centre. Photographe inconnu

"[...] Ravel conçut le Boléro [...] sous la forme d’une expérience sur le plan de l’orchestration, des variations de l’intensité sonore et de l’allure.

Ida Rubinstein demanda à Ravel d’orchestrer, pour sa troupe de ballet, les six pièces pour piano de Iberia d’Albeniz, en guise de suite à sa brillante orchestration des Tableaux d’une exposition de Moussorgsky. Mais lorsque Ravel rentra de la tournée de concerts qu’il fit en coup de vent en Amérique, il se heurta à des problèmes relatifs aux droits exclusifs auxquels étaient soumis Iberia et il abandonna le projet; il tomba alors par hasard sur un air possédant «une certaine qualité insistante» qui devait devenir le Boléro. «Je vais l’essayer et le répéter un certain nombre de fois sans aucun développement, augmentant progressivement l’orchestre du mieux possible» et c’est précisément ce qu’il fit.

Le Boléro obtint un succès immédiat sous forme de ballet, mais il n’atteignit l’apogée de sa renommée que lorsque les droits exclusifs qu'Ida Rubinstein avaient sur le morceau expirèrent et qu’il commença à être exécuté en concert. Sa popularité mettait Ravel mal à l’aise: «je souhaite vivement qu’il n’y ait pas de malentendu au sujet de cette oeuvre. Elle représente une expérience dans une direction très spéciale et limitée, et il ne faut pas penser qu’elle cherche à atteindre plus ou autre chose qu’elle n’atteint vraiment. Avant la première exécution, j’ai fait paraître un avertissement disant que j’avais écrit une pièce qui durait dix-sept minutes et consistant entièrement en «tissu orchestral sans musique»- en un long crescendo très progressif. Il n’y a pas de contrastes et pratiquement pas d’invention à l’exception du plan et du mode d’exécution.»

On peut donc imaginer le choc qu’il ressentit lorsqu’il se rendit compte que c’était cette musique qui ferait connaître son nom dans le monde entier. Mais, bien que le Boléro ne soit nullement son oeuvre la plus accomplie ni la plus ingénieuse, c’est, comme tous les autres morceaux qui composent l’oeuvre de Ravel, une musique impeccablement détaillée et extraordinairement raffinée. Le premier air, énoncé par la flûte, est l’une des mélodies les plus connues de tout le répertoire musical, pourtant combien d’entre nous seraient capables de le chanter de mémoire avec exactitude, en suivant avec précision ses courbes sinueuses et imprévisibles, et en évoquant la série toujours renouvelée de notes longues et courtes. Le deuxième air, mélodie libre et souple, exécuté dans le registre aigu du basson, a un caractère insaisissable qui est presque celui d’une improvisation.

Inspirée également est la façon dont Ravel poursuit l’exercice mécanique qu’il s’est fixé: il énonce le premier air deux fois, puis le second une fois, et ainsi de suite, en ajoutant chaque fois de nouveaux instruments non seulement dans le but de produire un crescendo progressif mais également pour créer une gamme étonnante de timbres orchestraux. Juste avant la fin, Ravel s’écarte brutalement de la totalité constante d’ut majeur pour passer à celle de mi majeur, renversant ainsi toute la structure et faisant basculer son jeu d’un large geste de la main.
[...]" cité des excellentes notes de programme de Phillip HUSCHER - traduites par „BYWORD“ -, publiée en 1992 dans le livret du CD Erato 2292-45766-2


Le 7 février 1969, Salle Pleyel, Paul PARAY dirigeait l'Orchestre Phil­har­monique de l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF), un concert donné dans le cadre de la série d'émissions „Prestige de la Musique“ de Jean Fontaine, entièrement consacré à la musique française:

 ➣ Gabriel Fauré, Suite de Pelléas et Mélisande, Op. 80
(à défaut de l'enregistrement fait lors de ce concert, écouter celui fait le 19 mars 1970)
 ➣ Camille Saint-Saëns, Concerto pour piano no 2 en sol mineur, op. 22
 ➣ Claude Debussy, La Mer, L 111
 ➣ Maurice Ravel, Le Boléro, M 81

L'émission fut diffusée le 5 mars suivant sur France-Musique, de 20h30 à 21h30 (ref).

Paul Paray fait jouer Le Boléro à une vitesse très rapide - c'est d'ailleurs un peu bancal au début, mais c'est assez génial par la suite... Dans son enregistrement réalisé pour le disque avec le Detroit Symphony Orchestra Paul Paray le fait jouer presque tout aussi vite (13:10), c'était son habitude!

Voici donc...

Maurice Ravel, Le Boléro, M 81, Orchestre Philharmonique de la Radiodiffusion Fran­çaise, Paul Paray, 7 février 1969, Salle Pleyel

Tempo di Bolero moderato assai 12:56

Provenance: Radiodiffusion, archives radio française

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