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Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT vers 1955, photographe, date exacte et lieu inconnus
Johannes BRAHMS vers 1875-1880, l'original de ce portrait devrait se trouver au Historisches Museum der Stadt Wien

Johannes BRAHMS
Symphonie No 2 en ré majeur, Op. 73
Orchestre National de la Radiodiffusion-télévision française
Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT
18 février 1960, Théâtre des Champs-Élysées, Paris

La genèse de la première symphonie avait été pour Johannes Brahms une épreuve difficile qui lui permit de prendre conscience de ses pouvoirs symphoniques. Il termina la deuxième symphonie plus facilement et plus rapidement, seulement un an après la première. Il commença de la composer durant l'été 1877 à Pörtschach au bord du lac Wörther, dans les Alpes autrichiennes, et la termina durant l'automne, à Lichtental. Elle fut donnée en première audition peu après - le 30 décembre 1877 - à Vienne par Hans Richter, avec grand succès. Johannes Brahms en a fait un arrangement pour piano à 4 mains, qu'il a joué pour la première fois en décembre 1877 avec le pianiste Ignaz Brüll dans un concert privé donné chez Friedrich Ehrbar.

Une courte description citée du texte de Kimmo KORHONEN (traduction de Anja FANTAPIÉ) publié dans la brochure du CD ODE 990-2T du label Ondine:

"[...] il s’agit de sa symphonie la plus détendue et lumineuse, sa «symphonie pasto­rale». [...]
Le côté lumineux est comme un contrepoids au caractère sombre de la première symphonie. La quiétude de l’oeuvre n’a pourtant pas relâché la discipline symphonique du compositeur, et elle est comme toujours chez Brahms cohérente par ses motifs et par sa fermeté de structure. Par exemple la broderie de trois notes des violoncelles et des basses dans la première mesure (ré-ut dièse-ré) enrichit de nombreux motifs à travers l’oeuvre. D’autre part on a souvent un peu exagéré le côté aimable de l’oeuvre car les deux premiers mouvements surtout possèdent aussi leurs zones plus sombres.

Le début du premier mouvement (Allegro non troppo) est un des plus calmes du répertoire symphonique et la différence avec le défi tragique de la première symphonie ne pouvait pas être plus grande. Des nuances plus sombres apparaissent surtout dans le développement dont le début est dominé par un contrepoint à plusieurs voix; par la suite le développement prend un ton plus élégiaque.

Le mouvement lent (Adagio non troppo) commence par un long thème sensible des violoncelles. Il paraît contenir des veines souterraines plus sombres et plus tard la musique plonge en effet profondément dans un monde plus agité en mineur auquel le contrepoint donne localement une massivité baroque.

À la troisième place on trouve un Allegretto grazioso (Quasi andantino) gracieusement pastoral. L’épisode du Presto ma non assai qui interrompt avec vivacité par deux fois l’idylle du mouvement présente des variations des différents motifs du thème principal. Quand le thème principal revient à la fin aux cordes, la musique prend une expression plus sensible.

Du finale (Allegro con spirito) Brahms fait le plus allègre dernier mouvement de sa série symphonique. Dans le développement les tons s’assombrissent certes un instant, mais la fin est triomphale et exaltée et les cuivres sonnent haut comme dans les visions célestes du baroque.
[...]"

Façade et intérieur du Théâtre des Champs-Élysées
Façade et intérieur du Théâtre des Champs-Élysées
Photos de Pline, 2008, resp. Pierre LANNES, 2011, publiées sur Wikipedia
Le 18 février 1960, l'Orchestre National de la Radiodiffusion-télévision française donnait un concert au Théâtre des Champs-Élysées sous la direction de Hans SCHMIDT-ISSERSERTDT, qui fut radiodiffusé dans de nombreux pays. Au programme:

 ➣ Maurice Ravel, Rapsodie espagnole, M 54
 ➣ Peter Tschaikowski, Concerto pour violon et orchestre, Op. 35, Arthur GRUMIAUX
 ➣ Johannes Brahms, Symphonie No 2

Terminant ce concert:

Johannes Brahms, Symphonie No 2 en ré majeur, Op. 73, Orchestre National de la Radiodiffusion-télévision française (RTF), Hans Schmidt-Isserstedt, 18 février 1960, Théâtre des Champs-Élysées, Paris

   1. Allegro non troppo                                             14:33 (-> 14:33)
   2. Adagio non troppo                                              09:05 (-> 23:38)
   3. Allegretto grazioso (quasi andantino) - Presto, ma non assai   05:12 (-> 28:50)
   4. Allegro con spirito                                            10:20 (-> 39:10)

Provenance: Radiodiffusion du concert du 18 février 1960

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