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Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT vers 1955, photographe, date exacte et lieu inconnus
Peter TSCHAIKOWSKI, un portrait datant du milieu des années 1870, photographe inconnu, cliquer pour une vue agrandie

Peter TSCHAIKOWSKI
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 35
Arthur GRUMIAUX
Orchestre National de la Radiodiffusion-télévision française
Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT
18 février 1960, Théâtre des Champs-Élysées, Paris

Peter Tschaikowski composa ce concerto en mars et avril 1878, à Clarens - au bord du Lac Léman - où il était en séjour pour des raisons de santé, accompagné par ses frères jumeaux, Anatole d'abord, Modest ensuite. Lors de la visite du jeune violoniste Joseph Kotek - que Tschaikowski avait eut comme élève en théorie au Conservatoire de Moscou et dont il était devenu un ami proche -, ils jouèrent ensemble un certain nombre de nouvelles oeuvres et le compositeur fut spécialement attiré par la Symphonie Espagnole d'Edouard Lalo - haute en couleur - et par sa ressemblance avec un concerto.

Dans une lettre à Madame von Meck, sa protectrice, il écrivit «Il [Lalo]... ne recherche pas tant la profondeur, mais évite prudemment la routine, il aspire à des formes nouvelles et prone la beauté musicale plus que le respect des traditions établies». Tschaikowski mit bientôt de côté la sonate pour piano qu’il venait juste de commencer et se lança avec passion dans la composition de son propre concerto pour violon.
"[...] Il travailla à une allure à couper le souffle, finissant l’ensemble de l’oeuvre en quelques semaines[...]. Kotek l’aida avec la partie violon, entraìnant le compositeur à mettre à l’épreuve les limites mêmes de la virtuosité des artistes. Un premier jet du concerto laissa Kotek ainsi que le frère du compositeur Modeste «enchantés» spécialement avec les premier et troisième mouvements rapides. Le mouvement lent original fut à la fin rejeté [il existe comme «Méditation» du Souvenir d’un lieu cher, op. 42] et en une journée Tchaikovsky trouva une alternative, la Canzonetta mélancolique qui conduit sans une pause jusqu’au mouvement final. L’orchestration fût terminée le 11 avril. Dans une lettre adressée à Madame von Merk le 29 avril, Tchaikovsky dit qu’il était satisfait avec le nouvel Andante et déclara l’oeuvre terminée. [...]" cité d'un texte de David FOIL publié en 1993 dans le livret du CD EMI Classics CDC 0777 7 54753 2 6<

C'est resté son seul concerto pour violon. La première audition eut lieu à Vienne (Autriche), le 4 décembre 1881, avec le violoniste Adolf Brodsky et l'Orchestre Philarmonique de Vienne sous la direction de Hans Richter.

Peter TSCHAIKOWSKI, un portrait datant du milieu des années 1870, photographe inconnu
Peter TSCHAIKOWSKI, un portrait datant du milieu des années 1870, que l'on trouve souvent sur la toile, sous diverses formes, mais dont je n'ai pas encore pu trouver le nom du photographe: qui en sait plus?! ->couriel
Si ce concerto est aujourd'hui l'une de ses oeuvres les plus appréciées, une carte de visite incontournable pour jeunes violonistes de talent, Tschaikowsky du longtemps attendre pour que son concerto soit reconnu: "[...] On peut soutenir que le plus populaire de tous les concertos pour violon n’a jamais retenu le respect académique ou l’admiration profonde réservée aux concertos de Bach, Mozart, Beethoven, Mendelssohn, Brahms, Stravinsky, Barkok, ou même Berg.

Il y a un air de pure exaltation dans le concerto de Tchaikovsky qui a toujours soulevé des doutes — ses changements de tons enivrants, son intensité brûlante, sa beauté voluptueuse, son invitation à la danse — et qui a entrainé une certaine attitude condescendante dont a fait l’objet une grande partie de l’oeuvre du compositeur. Dans un certain sens ceci a été vrai dès le début lorsque Tchaikovsky n’a même pas pu convaincre la personne pour laquelle le concerto avait été écrit à l’origine, de le jouer.

Voici ce qu’a dit le critique viennois Eduard Hanslick, réagissant avec une colère froide à la première représentation de 1881: «Ce n’est plus jouer du violon, c’est lui extirper le son, c’est le déchirer en morceaux, c’est le battre violemment... C’est à l’oreille comme une odeur de puanteur russe ... un mélange rare d’originalité et de crudité d’une inspiration raffinée et maudite... Le Concerto pour Violon de Tchaikovsky nous amène pour la première fois à la pensée horrible qu’il existe peut-être une musique qui fait mal aux oreilles».

Le jeune Adolf Brodsky s’est servi ce soir là de ce concerto comme véhicule pour ses débuts à Vienne, après l’avoir découvert du grand virtuose Leopold Auer — à qui Tchaikovsky voulait le dédicacer — et qui a essayé de gagner du temps et a finalement refusé de jouer cette oeuvre étant donné son extrême difficulté. Auer l’a qualifié de «non violonistique». Depuis ce temps là, le concerto est devenu une pierre d’angle du répertoire pour violon. Les frustrations d’Auer devant les demandes extrêmement techniques de la musique, ont donné libre cours à un attrait absolu qu’éprouvent spécialement les jeunes à interpréter ce qui peut être qualifié de magnifique course d’obstacles musicale.
[...]"

Une courte description:

"[...] Le concerto s'ouvre sur une mélodie captivante qui n'est jamais entendue à nouveau. L'orchestre ensuite ébauche le premier thème, qui est magnifiquement repris par le solo de violon et dans une certaine mesure développé. Le second thème par opposition est vaste et sentimental, et contraste dans son développement avec la vivacité du premier thème, entendu avec l’orchestre dans son entier, pratiquement aussi vibrant qu’une polonaise. La cadenza est jouée avant la récapitulation et un bref coda.

L’humeur change dramatiquement dans l’Andante avec une introduction de 12 mesures à la principale mélodie mélancolique jouée en solo par le violon. Un changement léger d’atmosphère vient avec un thème opposé presque tendre mais, alors que le thème principal est répété, le calme est ébranlé lorsque le mouvement final s’annonce avec vigueur sans même un arrêt. Après une introduction et une brève cadenza pour le solo de violon, le thème dominant qui rappelle une danse — copié sur le trepak russe — est donné. Le second thème annoncé par le violon sur un bourdonnement de basse, procure un moment de calme relatif, encore vibrant, baigné dans le style bohémien russe à la mode en Europe quand Tchaikovsky y travaillait. Mais le thème principal revient évoluant avec une intensité encore plus grande qui précipite le concerto vers une conclusion explosive à couper le souffle.
[...]" cité du texte de David FOIL référencié un peu plus haut.

Façade et intérieur du Théâtre des Champs-Élysées
Façade et intérieur du Théâtre des Champs-Élysées
Photos de Pline, 2008, resp. Pierre LANNES, 2011, publiées sur Wikipedia
Le 18 février 1960, l'Orchestre National de la Radiodiffusion-télévision française donnait un concert au Théâtre des Champs-Élysées sous la direction de Hans SCHMIDT-ISSERSERTDT, qui fut radiodiffusé dans de nombreux pays. Au programme:

 ➣ Maurice Ravel, Rapsodie espagnole, M 54
 ➣ Peter Tschaikowski, Concerto pour violon et orchestre, Op. 35, Arthur GRUMIAUX
 ➣ Johannes Brahms, Symphonie No 2

La seconde oeuvre de ce concert:

Peter Tschaikowski, Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 35, Arthur Grumiaux, Orchestre National de la Radiodiffusion-télévision française (RTF), Hans Schmidt-Isserstedt, 18 février 1960

   1. Allegro Moderato                       17:05 (-> 17:05)
   2. Canzonetta: Andante                    06:46 (-> 23:51)
   3. Finale: Allegro Vivacissimo            08:43 (-> 32:34)

Provenance: Radiodiffusion du concert du 18 février 1960

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