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Richard STRAUSS, portrait publié entre autres sur le disque LHMV 19
Elisabeth SCHWARZKOPF, photo de presse EMI, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
George SZELL, un portrait fait par P.WICKWORT, publié entre autres dans la revue L'Illustré du 20 mai 1957, No 22, page 15

Richard STRAUSS
«Vier letzte Lieder», TrV 296
Elisabeth SCHWARZKOPF
Orchestre royal du Concertgebouw
George SZELL
19-20 juin 1964, Holland Festival, Amsterdam

Richard Strauss composa ces quatre «Lieder» alors qu'il séjournait en Suisse. Son intention n'était toutefois pas du tout de composer un cycle. «Im Abend­rot» (littéralement „Dans le rouge du soir“, généralement traduit par „Au cré­pus­cule“ ou „Au soleil couchant“) fut élaboré à partir d'avril 1946 sur un texte de Joseph von Eichendorff, et achevé à Montreux le 6 mai 1948 (particelle datée du 27 avril 1948), pendant la lecture des poèmes de Hermann Hesse qui lui apportèrent les textes de ses «Lieder» suivants: «Früh­ling» (Printemps) achevé le 18 juillet à Pontresina (particelle datée du 20 juin), puis - dans la foulée - «Beim Schlafen­gehen» (litté­ra­le­ment „En allant dormir“ ou „En s'endormant“, généralement traduit par „L'heure du sommeil“), daté par Trenner du 4 août 1948, et le 20 septembre suivant (particelle datée du 14 août) «Im September».

En fait il en composa encore un cinquième, qui sera son «Lied» ultime, «Malven» („Les Mauves“) sur des textes de Betty Knobe, daté du 23 novembre 1948, mais qui ne fut redécouvert que dans les années 1990. Les „Quatre Derniers Lieder“ sont donc cinq, mais „l’air léger et aérien du dernier“ l’aura exclu de ce que l'éditeur Ernst Roth (Boosey & Hawkes) retiendra - après le décès de Richard Strauss - comme „Chant du Cygne“, englobant les Lieder autour d’Hesse et celui d’Eichendorff, transformant le tout en un cycle et lui donnant ce titre de «Vier letzte Lieder», afin d'augmenter son chiffre d'affaires...

La première audition fut donnée au Royal Albert Hall de Londres le 22 mai 1950, soit huit mois après le décès du compositeur, par Kirsten Flagstad et l'orchestre Philharmonia dirigé par Wilhelm Furtwängler. À noter qu'ils furent interprétés dans un ordre différent de celui qui s'établit plus tard: «Beim Schlafengehen», «Im September», «Frühling», «Im Abendrot», un ordre également adopté par Lisa della Casa pour son enregistrement de 1953 chez Decca. Ce sont les diverses interprétations d'Elisabeth Schwarzkopf - entre autres par son premier enregistrement pour Columbia, également en 1953 - qui imposèrent l'ordre dans lequel ils furent dès lors chantés.

"[...] Dans sa beauté intemporelle, les «Vier letzte Lieder» dégagent une nostalgie profonde et en même temps une résignation calme et acceptée devant la puissance la plus grande, la mort.

Les sentiments printaniers dominent encore le premier lied «Frühling», mais dans les deux suivants, «September» et «Beim Schlafengehen» l'atmosphère devient plus profonde. Dans le dernier lied «Im Abendrot» un vieux couple regarde le crépuscule, et au moment mème où les paroles à la fin demandent «Ist dies etwa der Tod » (Est-ce bien la mort?) on entend une citation du poème symphonique «Tod und Verklärung» que Strauss écrivit presque soixante ans plus tôt.

Après quoi - la voix s'étant déjà tue - il revient à l'orchestre de conduire la musique des dernières mesures vers un état absolu de paix.
[...]" cité d'un texte de Kimmo Korhonen dans une traduction d'Anja Fantapié, publié en 2002 dans le livret du CD Ondine ODE 982-2.



L'oeuvre est ici interprétée par l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam sous la direction de George SZELL, avec Elisabeth SCHWARZKOPF en soliste. Elle terminait la première partie des concerts donnés les 19 et 20 juin 1964 dans le cadre du «Holland Festival», qui était entièrement consacré à des oeuvres de Richard Strauss. Celui du 19 juin fut retransmis par la «Radio Nederland Wereldomroep (RNW)» („Radio Pays-Bas internationale“, disparue en 2012):

 ➣ Sérénade pour 13 instruments à vent en mi bémol majeur, op. 7, TrV 106
 ➣ Vier letzte Lieder, TrV 296, Elisabeth Schwarzkopf, soprano
 ➣ Don Quixote, op. 35, TrV 184, Pierre Fournier, violoncelle

Voici donc...

Richard Strauss, «Vier letzte Lieder», TrV 296, Elisabeth Schwarzkopf, Orchestre royal du Concertgebouw, George Szell, 19 juin 1964, Holland Festival, Amsterdam

   1. Frühling                   02:57 (-> 02:57)
   2. Im September               04:27 (-> 07:24)
   3. Beim Schlafengehen         04:56 (-> 12:20)
   4. Im Abendrot                07:50 (-> 20:10)

Provenance: Radiodiffusion Radio Nederland Wereldomroep (RNW)

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Les textes:

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   1. Frühling

   2. Im September

   3. Beim Schlafengehen

   4. Im Abendrot